Final Fantasy XIV Endwalker est la petite cerise qui vient se poser avec brio au sommet du gâteau FF XIV. Et pourtant, nous n’aurions pas cru pouvoir le dire un jour. Entre le lancement retardé en catastrophe et les files d’attente encore aujourd’hui difficile à gérer, cette dernière extension de FF XIV n’aura pas eu la vie facile. Mais FF XIV nous a déjà habitué à des retournements de situation digne d’un phénix, rappelez-vous la cata de la première version du jeu. Devrions-nous donc être étonné de découvrir une des meilleures extensions de MMO à ce jour pour ce qui constitue sans aucun doute le MMO le plus complet du marché ?
Petite note interne : Aelya et moi jouons à FF XIV mais de manière trop irrégulière pour vous donner un avis éclairé. Ce sera donc notre ami GGkhan qui vous fait part ici de son test. Ecore merci à lui.
Une conclusion à la hauteur de la saga
Endwalker a comme ambition de conclure l’arc narratif initié il y a plus de 10 ans et enrichi au fil des extensions. Une conclusion pas forcément évidente à réussir pour les équipes de Square Enix mais qui réussit son pari plutôt bien. L’opposition entra la lumière et les ténèbres atteint son paroxysme avec un petit côté apocalypse très proche qui donne un sentiment de pression permanente à l’aventure. Je ne vais rien dévoiler ici pour ne pas gâcher le plaisir des nouveaux arrivants mais sachez que cette extension offre une conclusion très bien construite dans laquelle on retrouve la plupart des personnages majeurs que l’on s’attendait à retrouver.
Bien évidemment, Endwalker reste un MMO et l’aventure manque parfois un peu de rythme mais c’est le style du jeu et les habitués ne le sentiront même pas. Seul petit regret pour ma part, Endwalker reprend les évènements directement après Shadowbringers, l’extension précédente. J’ai eu le même sentiment que quand une série télé reprend exactement où elle s’est arrêtée 1 an avant. Oui, j’étais un peu perdu mais je vous rassure, on s’y retrouve très vite.
Même si l’aventure proposée par Endwalker n’invente rien de bien neuf, les quêtes et donjons s’enchaînent avec plaisir. La première partie de cette extension pourra paraitre un peu terne mais ce n’est que pour mieux mettre en avant la seconde partie qui ne s’avère pas avare en retournement de situation. Et pour ne rien gâcher, la mise en scène et les musiques restent à la hauteur de ce que la licence Final Fantasy nous offre depuis de nombreuses années. C’est du tout bon, on vous dit.
La direction artistique est toujours au top
Final Fantasy a toujours été synonyme d’une direction artistique soignée. Même les épisodes « décevants » sont reconnus pour leur patte artistique unique. FF XIV a toujours répondu présent sur ce point essentiel de ce qui constitue un jeu Final Fantasy. Cette extension se montre tout à fait à la hauteur particulièrement avec ses deux nouvelles villes d’inspiration grecques et indiennes. Encore une fois, rien de bien original mais toujours un soucis du détail poussé à l’extrême et un véritable désir d’en mettre plein les yeux aux joueurs.
Cette réussite est d’autant plus appréciable qu’il faut rappeler que le moteur graphique commence à avoir de l’âge et ne peut plus concurrencer (même de loin), les MMO’s plus récents. Pourtant, le contenu artistique est tellement dense et l’univers tellement riche que ce « vieux » jeux réussit toujours à faire beaucoup de jaloux dans les productions plus récentes.
Et sinon quoi de neuf ?
Dans le cas d’Endwalker et de son statut d’extension finale, c’est bien sûr la conclusion de l’arc narratif qui est le plus scruté par les fans mais cela n’empêche pas Endwalker de proposer son lot de nouveautés.
Bien évidemment, on monte encore une fois le cap de niveaux pour atteindre le niveau 90. D’autre petites nouveautés viennent modifier l’expérience comme un meilleur fonctionnement des IA dans les donjons ou la possibilité de créer un Viera mâle (mais quelle idée franchement, lol).
Comme c’est souvent le cas dans les extensions FF XIV, ce sont les deux nouveaux jobs qui apportent le plus de nouveautés. Pour cette extension, nous pourrons donc devenir Faucheur et/ou Sage. Le Faucheur est un faiseur de dégâts spécialisé dans la fauche (il porte bien son nom) mais peut également invoquer un spectre assez puissant faisant de ce job une combinaison assez plaisante à découvrir et à pratiquer. Le Sage rentre dans la catégorie des soigneurs indirects puisqu’il pourra protéger son groupe avec des boucliers magiques. J’ai eu un peu plus de mal à le prendre en main mais il propose une relecture intéressante pour les amateurs de ces archétypes pas toujours faciles à maitriser.
Conclusion
Final Fantasy XIV Endwalker constitue l’extension finale de l’arc original du jeu. Une conclusion très attendue et qui réussit parfaitement son objectif. Même si l’aventure proposée reste cousue de fil blanc, elle ne s’avère jamais lassante et réussira même à nous surprendre dans sa seconde partie. Plus important encore, cette extension propose suffisamment de nouveautés pour confirmer le statut de Final Fantasy XIV en tant que MMO leader du marché. Si vous n’y avez pas encore goûté, c’est le moment ou jamais de craquer pour un jeu incroyablement riche et qui a su apporter de la fraîcheur au genre. Maintenant, on n’attend plus qu’une seule chose : savoir ce que Square Enix nous propose pour la suite de nos aventures !
La Note de GGkhan : 9/10
Final Fantasy XIV Endwalker est une extension disponible sur PC, PS4 et PS5.