En 2010 sortait Toy Story 3 que l’on croyait être le dernier épisode de la fameuse saga Pixar. Or, ce mercredi 26 juin sort Toy Story 4 au cinéma. Alors, est-ce l’épisode de trop ? Disney a-t-il cédé à l’appât du gain ou ce nouvel opus apporte-il un vrai plus ? La réponse dans la suite de cet article (attention, je fais monter le suspens^^).
L’histoire reprend plus ou moins à la fin du troisième volet : Woody, Jessie, Buzz et les autres jouets survivants vivent à présent chez Bonnie, la petite fille à qui Andy les a confiés. Si Bonnie est très gentille avec ses jouets, Woody perd son rôle de jouet préféré et de « chef » de la bande, ce qui le travaille un peu.
Aussi quand Bonnie s’attache à une cuillère/fourchette en plastique qu’elle a transformée en jouet lors de son premier jour de maternelle, Woody décide de tout faire pour que Forky, qui refuse d’être un jouet et veut retourner à la poubelle, soit là pour Bonnie. Cela s’avère plus compliqué que prévu, surtout quand toute la famille part en road trip qui va devenir l’occasion de rencontrer de nouveaux jouets mais également d’en retrouver que l’on croyait perdus.
Comme le montre ce résumé (sans spoiler), Toy Story 4 se concentre principalement sur Woody et beaucoup moins sur les autres personnages clés de la franchise telle que Jessie. Cela est d’ailleurs un peu dommage de voir certains d’entre eux jouer un rôle très secondaire ou encore que le duo Woody/Buzz soit si peu exploité.
Cependant, le film nous fait retrouver le personnage de Bo Beep, la bergère absente dans Toy Story 3. Celle-ci a d’ailleurs bien changé prenant une toute nouvelle ampleur : elle passe du rôle d’intérêt romantique de Woody à une vraie aventurière indépendante, parvenant à se débrouiller seule en tant que jouet « perdu ». Son personnage s’avère donc assez « badass » et cela fait du bien.
Toy Story 4 introduit également toute une flopée de personnages réussis : Duke Kaboom (doublé par Keanu Reeves en anglais), le motard cascadeur pas si sûr de lui que ça, le duo Bunny et Ducky, une peluche siamoise composée d’un canard et d’un lapin aux tendances un peu violentes ou encore Gaby Gaby, la poupée prête à tout pour trouver le bonheur.
Ces personnages et ces rencontres vont en fait permettre à Woody d’évoluer en lui faisant découvrir d’autres facettes de la vie de jouet. En effet, si tous les Toy Story sont centrés sur notre cowboy préféré, c’est d’autant plus vrai ici où Woody doit trouver une nouvelle raison de vivre : jusqu’à présent, il était là pour épauler Andy, pour l’aider à grandir mais il n’a plus ce rôle pour Bonnie, ce qui crée une sorte de crise existentielle qu’il va tenter de résoudre à travers cette aventure et ces rencontres.
Toy Story 4 apparaît donc comme une très bonne surprise. Fidèle à la marque de fabrique des Pixar, il aborde un thème assez mature et lourd de sens avec des moments qui pourraient arracher une larme aux plus sensibles. Ce film n’était pas forcément nécessaire (les trois premiers formant une trilogie se suffisant à elle-même) mais il ne dépareille pas et plaira à tous les amateurs de Toy Story.