Le reboot de Wolfenstein il y a 3 ans avait réussi à surprendre pas mal de joueurs. Son concept de jeu uniquement solo supporté par un scénario en béton, des personnages réussis et un second degré permanent conférait à ce shooter une vraie originalité pour un genre globalement assez convenu. Avec cette suite, les Suédois de Machine Games reprennent la même recette et c’est bien parti pour fonctionner à nouveau.
J’ai eu la chance de jouer deux petites heures à une première version de Wolfenstein 2, voici mes premières impressions…
Difficile de ne pas spoiler la fin du premier Wolfenstein mais disons que les choses ne se terminaient pas bien pour Blazkowicz. Cette suite le retrouve à son réveil après 6 mois de coma. Caché par ses amis de la Résistance, le super U-boat qu’ils utilisaient pour se cacher est attaqué par les troupes d’Elite Nazies. Et c’est donc en chaise roulante que l’on commence notre aventure. A nous de nous faire rouler adroitement à travers les coursives du navire tout en liquidant du Nazi augmenté armé d’un fusil mitrailleur dans chaque main.
L’aventure commence fort avec toujours ce côté complètement décalé qui transforme Blazkowicz en super-héros bourreau des Nazis tout en l’entourant d’une belle bande de personnages secondaires (amis comme ennemis) qui sortent de l’ordinaire.
Cette première séquence est assez courte mais donne le ton du jeu tout en réintroduisant une bonne partie des héros du premier épisode et en s’amusant déjà des codes du shooter. La machine à micro-onde qui grille les Nazis en boucle tandis que l’on papote dans sa cinématique a tout du cartoon et c’est juste excellent.
La seconde partie de la démo nous envoie à Roswell dans l’Area 52 (oui, 52). Notre mission : déposer une bombe atomique portable en plein séminaire des grands pontes Nazis déguisé en pompier. L’arrivée dans la ville en pleins préparatifs du « Victory Day » est succulente. On y croise de gigantesques affiches de recherche à notre nom, les soldats Nazis taillent un bout de gras avec les adeptes du Ku Klux Klan et les dialogues sont juste fabuleux par leur niveau de propagande. Par exemple, cet enfant et sa mère qui répètent les cours d’histoire du petit et travaille son allemand ou encore ce soldat allemand qui trouve la carte du « Dinner » de la ville pas assez germanique.
L’ambiance de Wolfenstein 2 s’annonce juste incroyable à condition d’apprécier l’humour un peu gras et un second degré fait d’un mélange de cynisme et de violence gratuite. Tout ce que les censeurs vont adorer.
Par la suite, on descend dans la cave du « Dinner » où l’on doit rejoindre l’Area 52 au moyen d’une sorte d’hyperloop sous la forme d’un train alimenté par des réacteurs. On retrouve à ce moment là le gameplay typique du premier épisode : un mélange entre exécutions discrètes et gros shooter qui tâche et qui bouge de partout. La recette n’évolue donc pas vraiment d’autant plus que le jeu est toujours prévu uniquement en solo. Une nouvelle occasion pour les développeurs de nous concocter un scénario comme seul Blazkowicz peut en rêver.
Pour conclure cette première prise en main, Wolfenstein 2 s’annonce très prometteur avec un scénario en béton et un ton résolument adulte et cynique à souhait. Les amoureux du premier jeu pourront plonger dans cette suite les yeux fermés même si la difficulté m’est apparue encore un peu élevée quand on affronte une armée de robots Nazis et de soldats améliorés.
Wolfenstein 2 : The New Colossus sortira sur PS4, Xbox One et PC le 27 Octobre prochain.
Pour précommander l’édition standard, cela se passe ci-dessous :
Mais il y a aussi l’excellente édition collector :
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