Alors que l’on annonce la sortie d’une éditon Game Of The Year pour Witcher 3 Wild Hunt (certaines rumeurs disent fin Août alors qu’ Amazon prévoit plutôt la fin d’année, ce qui me semble plus plausible), je me suis replongée dans les origines de notre sorceleur préféré. Non pas les épisodes vidéoludiques précédents mais bien les romans d’Andrzej Sapkowski, auteur aux sources des aventures de Geralt…
Maintenant, la difficulté est de savoir par où commencer... Doit-on respecter l’ordre d’écriture des romans ou privilégier l’ordre chronologique de l’histoire ? Choix difficile qui n’a pas de réponse correcte, surtout lorsque l’on sait que, pour l’auteur, les aventures de Geralt s’arrêtent à son roman intitulé la Dame du Lac. Donc toute histoire publiée après celui-ci est donc une préquelle… Au final, j’ai décidé de suivre la chronologie des éditions Milady qui publient les livres en version française, c’est-à-dire l’ordre chronologique des aventures de Geralt. J’ai donc commencé par La Saison des Orages qui, même si écrit en 2013, se déroule donc bien avant les romans publiés précédemment.
Cette histoire commence alors que Geralt se fait arrêter puis voler ses fameuses épées, ce qui s’avère fort malencontreux étant donné qu’il est demandé de toutes parts ! Entre une belle magicienne rousse au charme ensorcelant, des magiciens ayant une tâche urgente à lui confier et le fils du roi de Kerack qui voudrait soit-disant déjouer un complot, Geralt a fort à faire et se retrouve vite embarqué dans de vives intrigues politiques, tout en recherchant également ses épées…
Comme ce court résumé le montre, le sorceleur se trouve fort occupé, surtout que ces activités ne se situent pas forcément à côté. L’intrigue est intéressante mais a tendance à partir un peu dans tous les sens, au propre comme au figuré, Geralt voyageant beaucoup et croisant de nombreux personnages, dont certains bien connus tels que Yennifer (l’histoire se passant après leur rupture) ou encore Jaskier (Dandelion en anglais). Le contraste entre ce dernier et Geralt permet des touches d’humour certaines, en particulier lorsque l’auteur s’amuse à prendre le point de vue de Jaskier.
L’intrigue, malgré son caractère décousu, est bien menée et pleine de rebondissements. J’ai particulièrement aimé le passage sur la femme renarde et le dénouement de celui-ci. Enfin, Geralt reste un personnage sarcastique à l’humour grinçant que j’apprécie beaucoup.
Bref, après avoir lu ce livre, je n’avais que deux idées en têtes : lire la « suite » des aventures du Sorceleur et jouer au jeu !