A l’occasion du RPG Tour de Bandaï Namco, j’ai eu l’occasion d’en apprendre plus sur le nouveau « ‘Tales of » nommé Tales of Berseria. Une belle opportunité de découvrir les nouveautés de cette énième itération de la série « Tales of » de la bouche même de son producteur Yasuhiro Fukaya. Voici ce qu’il faut en retenir…
Avant toute chose, si vous êtres fans de « Tales of », sachez que j’ai pu interviewer Yasuhiro Fukaya, une belle occasion de lui demander ce qu’il pense de l’avenir du J-RPG à une époque où la mondialisation du jeu-vidéo menace les caractéristiques mêmes du J-RPG. Regardez Final Fantasy XV, par exemple, qui, hormis son design, ressemble de plus en plus à un RPG occidental que Bioware aurait pu facilement réaliser. Et le monsieur à un avis assez intéressant sur la question : je vous invite donc à lire cette interview ICI.
Tales of Berseria est le premier titre post vingtième anniversaire de la série et clairement les développeurs ont décidé de dépoussiérer la licence.
Ils ont donc tenté d’identifier quels sont ses points forts auxquels il ne faut pas toucher sous peine de se prendre une volée de bois vert de la part des fans mais aussi ce qu’il fallait améliorer pour faire rentrer la licence « Tales of » dans le top des J-RPG à la mode.
Et la première grande nouveauté, c’est que Tales of Berseria a un protagoniste principal féminin.
Oui, oui, on jouera Velvet, une superbe brune au design qui me fait encore baver maintenant. Croyez-moi, il va y avoir du beau cosplay Velvet dans les prochaines années. Pourtant, Velvet est un personnage assez sombre, comme l’univers du jeu d’ailleurs.
Trois ans plus tôt, une mystérieuse épidémie a transformé une bonne frange de la population en monstres tandis que Velvet perdait ses parents suite à une mystérieuse trahison. La voilà donc bien décidée à se venger en utilisant les pouvoirs incroyables qu’elle possède, bien malgré elle, dans sa main gauche. Velvet est donc un personnage mixte partagé entre ses émotions à fleur de peau et sa raison qui tente de la détourner de son désir de vengeance.
Le nom « Berseria » est d’ailleurs inspiré de Berseker, ce soldat mythique douée d’une force incroyable mais incontrôlable
Une belle représentation des dilemmes auxquels nous aurons à faire face dans cette histoire qui semble moins lisse que celle de la majorité des J-RPG.
L’autre grande nouveauté, c’est la refonte quasi-totale du système de combat.
Pour faire simple, vous pourrez associer 16 arts (combat et magie) dans un tableau de 4X4 cases. A chaque ligne est associée un des quatre boutons du pad, il sera donc aisé de créer soi-même ses propres combos en appuyant sur les boutons en fonction de la combinaison que l’on a nous-même créée. Un système qui à l’air vraiment très puissant et qui offre l’opportunité aux débutants de faire du simple « button smashing » tandis que les pros pourront facilement construire des combos maisons surpuissantes.
L’animation des combats a également été nettement fluidifiée, ce qui les rend bien plus nerveux qu’auparavant. On aura également l’opportunité de lancer une combo spéciale en sacrifiant une « soul », un concept classique mais qui semble bien fun à utiliser. D’autant plus que les 60 images/secondes promises garantissent de ne rien rater de l’action.
Enfin, comme toujours dans la série des « Tales Of », nous serons accompagnés d’une belle brochette de compagnons qui parleront sans mal aux fans de manga et d’anime : le gamin un peu foufou qu’il faudra aider à grandir, la guerrière sexy et aguicheuse, la sorcière rebelle, l’exorciste maladroite, le libre-penseur un brin séducteur, etc.
Des personnages peut-être un poil trop « cliché » à mon goût mais on peut espérer que notre héroïne Velvet réussisse à bien tenir ce casting hétéroclite ensemble. Elle parait en tout cas incarner un personnage féminin sexy à souhait, sombre comme jamais et puis jouer un personnage féminin fort, c’est quelque chose qui nous plait beaucoup.
Tales of Berseria est prévu pour une sortie début 2017 sur PS4 et PC.
Personnellement j’aime davantage incarner un personnage féminin. Tout simplement les personnages étant pour la plupart plus fins donc moins carré, la sensation de vitesse et de fluidité est accentuée, après ça reste mon avis ^^
En tout j’ai hâte d’en voir plus de ce jeu !
On te rejoint assez bien.
Aelya, bien sûr, préfère jouer une fille ou avoir la possibilité de le faire. L’absence de choix est ce qui la rend totalement imperméable à certains jeux… les GTA par exemple.
Moi, cela dépend mais la plupart du temps si le design de l’héroïne est sympa, je préfère nettement jouer une fille.
Après, ce que certains ne comprennent pas, c’est qu’on peut aimer le design « sexy » tout en étant un ardent défenseur du statut de la femme dans la société. Aelya, par exemple, préfère nettement jouer une jolie fille sexy dans un jeu-vidéo et ce n’est pas pour ça qu’elle n’est pas « féministe ».