Warner m’a invité à un event sur leur nouveau jeu tiré de leur franchise du Seigneur des Anneaux, Shadow of Mordor. Sauf que dans l’invitation, on pouvait lire « Repas préparé par Chef Mordor »et ça, ça fait un peu peur. On ne peut s’empêcher de s’imaginer en train de déguster des trucs plus ou moins répugnants, ce qui aurait pu me décourager. Mais n’écoutant que mon courage (et prenant soin d’acheter un donut au cas où), je suis partie à la découverte de ce repas et du jeu.
Shadow of Mordor est le nouveau jeu de Monolith, les développeurs derrière F.E.A.R. et Condemned. Jusqu’à présent, je ne suivais son évolution que de loin, ne m’y intéressant pas vraiment. Je ne suis après tout que moyennement fan de Tolkien, lui préférant d’autres auteurs ou saga de Fantasy (David Eddings, Robin Hobbs, Pratchett, Anne Bishop…).
Mais après avoir joué à ce jeu, cela a changé : je l’attends maintenant avec impatience et je vais vous expliquer le pourquoi de ce revirement.
Déjà, avant cette preview, je ne connaissais pas grand-chose de Shadow of Mordor. Quantic est celui qui s’était rendu aux diverses présentations et surtout toute la communication pour ce jeu se fait autour du fameux système de Némésis, sans aborder tout ce qui l’entoure.
Attention, je ne veux pas dire du mal de ce système, au contraire : le système de Némésis, même s’il peut paraître un peu compliqué aux premiers abords, est un concept extrêmement intéressant qui ajoute un vrai plus à l’aventure.
En effet, tout ennemi que l’on croise a sa place dans la hiérarchie de l’armée orque et peut donc s’y voir promu (rétrogradé équivalent à un décès ;-)). Ainsi, un simple soldat peut évoluer en Capitaine puis en chef de guerre. Cette montée en grade peut se faire en tuant son chef (libérant ainsi la place) mais aussi en nous tuant. Notre personnage a une certaine réputation et notre mort équivaut à démontrer sa puissance. Or, dans le jeu, le temps passe pendant que l’on est décédé : c’est ainsi que l’on peut voir les capitaines Orcs précédemment assassinés ou contrôlés se faire remplacer.
Encore plus sympa, les ennemis se souviennent de nous : si on jette un adversaire dans le feu sans l’achever, celui-ci pourra refaire surface plus tard, haut gradé, des brûlures plein le visage et déterminé à se venger. De plus, ses compétences (ses faiblesses et ses points forts) auront évolué également, son « incident » avec le feu l’aura peut-être affligé d’une peur de cet élément ou encore aura-t-il décidé d’apprendre à se servir d’une arme spécifique pour nous affronter.
On peut décider du sort de nos adversaires : les dominer pour les contraindre à trahir leurs chefs, les ranger de notre côté pour combattre, leur soutirer des informations ou plus simplement les tuer. Libre à nous de choisir. Tout comme l’on peut choisir de s’attaquer directement à un chef de guerre, alors entouré de ses Capitaines ou bien de s’occuper d’abord de ces derniers, soit en les rangeant de notre côté, soit en les tuant, histoire de nous faciliter la tâche.
Bref, chaque combat influence l’évolution du jeu et des ennemis, rendant chaque partie unique. Ce système de Némésis est donc particulièrement stimulant et intéressant, mais ne parler que de celui-ci est dommage car le jeu ne se limite pas à ça.
En effet, Shadow of Mordor est un jeu d’aventure en monde ouvert avec son histoire principale et son lot de missions secondaires, d’exploration et de récolte. Qui plus est, il jouit également d’un excellent gameplay.
Celui-ci est à mi-chemin entre Assassin’s Creed pour les déplacements et la série des Batman Arkham pour les combats. Les déplacements sont fluides et agréables tandis que les coups s’enchaînent avec grâce : on escalade sans peine les différents environnements, on monte sur un graug pour le chevaucher et on en descend acrobatiquement pour faire tâter de son épée aux orcs. Bref, on virevolte et évolue avec aise dans cet univers.
D’ailleurs, si a priori l’histoire peut sembler classique (venger la mort de sa famille), on découvre vite que l’on va être entraîné dans l’univers du Seigneur des anneaux. Gollum va nous servir de guide (un peu comme il le fera pour Frodo par la suite) et l’on en apprendra rapidement plus sur l’esprit qui nous a ramené à la vie et qui va s’avérer être un personnage clé de cet univers. Ainsi les fans de Tolkien seront aux anges, surtout que des nombreux artefacts liés au Hobbit et au Seigneur des anneaux parsèment l’aventure et n’attendent qu’à être découverts.
Bref, si le système de Némésis est un élément central du jeu, Shadow of Mordor ne se limite pas à ça : c’est également un jeu à part en entière prenant place dans un monde ouvert intéressant avec un gameplay aux petits oignons.
Alors bien sûr, je n’ai joué qu’une heure et il faut voir ce que cela donnera sur la durée, cependant, cette mise en bouche m’a ouvert l’appétit et j’attends à présent la sortie du jeu avec grande impatience.
Le jeu est prévu :
– sur PS4, PC et Xbox One le 3 Octobre 2014
– sur PS3 et Xbox 360 le 18 Novembre 2014
Pour ceux qui se posent la question, le repas du Chef Mordor était en fait très bon et consistait principalement en un buffet de charcuterie et fromage (le donut n’a pas servi et a même été oublié dans mon sac je m’en rends compte en écrivant ces lignes, Oups…)
Je suis curieuse de voir comment est justifié le retour à la vie sans être une hérésie dans cet univers 😛 Je pense le tester tout pareil. Sympa ce petit souper, aussi
Ce jeux me plait de plus en plus! J’attend encore un peu pour en savoir plus mais il s’annonce vraiment bien.
Whaoo, une fan de David Eddings et Robin Hobb, je suis également un grand fan, j’adore la Belgariade.
Sinon, pour Shadow of Mordor, je commence un peu a saturé au niveau jeu déclinaison du Seigneur des Anneaux. Il y a plein d’histoire fantastique, pourquoi n’ont ils pas le droit a des adaptations également.
Superbe aperçu ! J’attendais ce jeu et maintenant je ne peux plus attendre. Il a tout pour me plaire ! Le buffet avait l’air délicieux !!