sacred 3,deep silver,test

Jusqu’à présent la série des Sacred parvenait à tirer son épingle du jeu dans l’univers des hack’n slash. Ainsi même si elle n’atteignait pas le niveau d’un Diablo, elle avait su trouver sa place dans le coeur des joueurs.

Sacred 3 signe l’arrivée de la saga sur console et, par là même, un nouveau virage de la série pour conquérir ce public. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

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L’histoire de ce troisième opus se situe à Ancaria et nous permet d’incarner l’un des 4 héros pour la sauver. Le scénario n’est guère passionnant et sert principalement de prétexte à l’action. 

Les développeurs ont néanmoins tenté d’apporter une touche d’originalité en y intégrant de l’humour. Ainsi, notre héros est accompagné par une guide qui raconte des blagues et les méchants lancent des vannes dans un humour très « Nicky Larson »… Je dois avouer que j’ai moyennement apprécié car je trouvais que cela tombait trop souvent à plat : le mélange humour idiot et combats sérieux n’a pas pris. Il aurait fallu faire du jeu une vraie parodie pour que cela fonctionne vraiment.

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Les quatre classes jouables à l’heure actuelle (d’autres viendraient grossir les rangs plus tard) sont une Séraphine qui manie l’épée, une lancière ancarienne, un Safiri avec sa masse et un Khukuri tirant à l’arc. Une cinquième classe, celle des Malakhim, est disponible si l’on possède la « First Edition » (Edition Première) du jeu. Chacun dispose de deux pouvoirs spéciaux seulement, il n’y a en effet quasiment pas d’éléments de personnalisation. Ainsi, on ne loot aucune arme ou armure, ce qui fait bizarre dans un Hack’n Slash.

Avec l’expérience et l’or gagné, on débloque bien quelques nouveaux pouvoirs mais il faut alors remplacer l’un des deux autres en utilisant une interface qui n’est pas des plus claires. Après certains combats, on gagne parfois un esprit qui vient habiter notre arme et lui donner des bonus.

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Tout cela rend le gameplay plutôt traditionnel : les boutons de la souris lancent les attaques standards plus ou moins puissantes (dont celle permettant de briser les boucliers) et sont donc martelés de façon incessante, tandis que deux touches du clavier vont servir pour les pouvoirs spéciaux. A noter que l’on peut également esquiver mais aussi saisir un ennemi pour le lancer sur un autre ou sur un piège. Les combats ne sont donc pas très variés mais servent de bons défouloirs.

Cet aspect répétitif s’avère exacerbé par le fait que le jeu n’est pas un monde ouvert mais une série de cartes faites de couloirs. Comme le loot est inexistant, il n’y a pas grand-chose à explorer : on se contente donc d’avancer dans des couloirs en tuant quelques monstres pour arriver dans une zone plus ouverte où l’on affronte des vagues de monstres successives et au final un mini-boss ou un vrai boss. Tout cela ponctué par les blagues ratées de notre guide et nos ennemis…

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Heureusement, le jeu est assez beau et coloré, ce qui rend l’aventure plus agréable, même si l’on peut reprocher le placement de certains décors devant notre personnage…

Il est possible de jouer à deux en local ou à quatre en ligne, ce qui s’avère assez sympathique mais, comme de coutume dans le genre, assez fouillis. La difficulté du jeu s’adapte en fonction du nombre de personnages présents, ce qui permet à d’autres joueurs de rejoindre la partie facilement.

Conclusion

Sacred 3 a voulu élargir son public en sortant sur consoles en plus du traditionnel PC, mais se faisant, il a perdu les éléments qui lui avait permis de faire son trou en matière de Hack’n Slash et ressemble plus à un Beat’em All.

En effet, les éléments de personnalisations sont minimes, les cartes sont faites de couloirs, le loot est inexistant et le gameplay trop répétitif.

Il est sauvé par son design assez joli et son côté défouloir. Quant à son humour, il pourra apparaître comme un point positif ou négatif suivant les points de vue 😉

Ma note : 5,5/10

Sacred 3 est disponible sur PC, PS3 et XBox360.

  

 

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