Durant deux week-ends, les portes de la béta de the Elder Scrolls Online m’ont été ouvertes. Etant fan de la licence Elder Scrolls et des MMO’s, je ne me sentais plus de joie de pouvoir fouler ces diverses contrées.
Il faut dire que beaucoup d’attentes et d’espoirs mais aussi de doutes entourent le nouvel MMO de Bethesda développé par les studios Zenimax Online et cela pourrait se résumer en une question : sera-t-il à la hauteur du reste de la licence Elder Scrolls ? Cet aperçu devrait apporter un début de réponse.
On m’avait conseillé d’optimiser mon temps de jeu : créer un personnage pendant le premier week-end le monter le plus haut possible pour ensuite accéder au PVP lors du deuxième… Mais vous me connaissez, lorsque je joue à un RPG, MMO ou pas, je ne peux pas m’empêcher de batifoler à gauche à droite plutôt que de me concentrer sur ma progression (la preuve dans mon test de Skyrim), résultat mon personnage principal (oui principal ; je n’ai pas résisté, j’ai dû en créer un deuxième ;-)) n’était pas assez haut niveau pour faire du PVP et, par conséquent, je ne pourrai pas aborder cette partie du gameplay ici (je risque de me faire taper sur les doigts mais c’est comme ça, c’est plus fort que moi^^)
Mais revenons à The Elder Scrolls Online. Comme tout MMO, il commence par la création de son personnage.
Le choix se fait entre 3 factions comportant chacune 3 races :
– Le « Aldmeri Dominion » avec les Hauts-Elfes, les elfes des bois et les Khajiit
– Le « Daggerfall Convenant » avec les les Orcs, les Bretons et les Redguards
– Le « Ebonheart Pact » avec les Dunmer, les Nords et les Argonians
Normalement, on ne peut jouer que les races associées à sa faction mais un bonus de précommande permet de jouer n’importe quelle race dans n’importe quelle faction. De plus l’édition Collector propose une race supplémentaire, les Impériaux, jouables partout.
Le visage et le corps sont personnalisables et franchement, on arrive a obtenir des résultats sympathiques même si d’autres MMO’s proposent parfois plus de possibilités. Je regrette par contre que les coiffures soient communes à toutes les races : quelques-unes spécifiques à chaque race auraient apporté un petit quelque chose en plus. De plus, et c’est une remarque que je fais souvent, je ne comprends toujours pas que le maquillage ne soit pas plus personnalisable : les lèvres et les yeux se doivent d’être dissociés et l’on doit pouvoir en choisir la couleur !
Chaque race dispose de capacités spéciales ou de bonus, la rendant plus ou moins apte à l’une ou l’autre classe. Certains voudront donc choisir leur race en fonction de leur choix de classe (je dois avouer que ce n’est pas mon cas, ce qui m’a déjà valu des remarques désobligeantes dans d’autres MMOs^^). Quatre classes sont donc disponibles à l’origine :
– Dragonknight,
– Sorcerer
– Nightblade
– Templar
Chacune dispose de 3 arbres de talents qui leur sont propres, cependant, et c’est là l’un des points forts de The Elder Scrolls Online, d’autres arbres sont disponibles pour chaque race, guilde, type d’armes, d’armures, mais aussi pour les loups-garous et les vampires… En bref, on peut choisir la classe Sorcier mais porter une armure lourde et développer les armes à deux mains… Pour cela il suffit juste d’utiliser l’arme en question, ce qui débloquera des compétences passives ou actives, à condition de leur allouer un point de skill.
A noter qu’à force d’utiliser un pouvoir spécial, on pourra le morpher, c’est-à-dire le faire évoluer d’une façon ou d’une autre en utilisant également un point de skill, ainsi, on peut, par exemple, faire évoluer un sort de soin pour qu’il soigne plus de points de vie ou pour qu’il soigne un plus grand nombre de personnages.
Les points de skills prennent donc une importance particulière pour bien personnaliser son personnage. Ils se gagnent à chaque niveau et en réunissant des Skyshards éparpillées un peu partout dans le monde. J’aime beaucoup ce système permettant de faire un peu ce que l’on désire de son personnage (malgré la contrainte initiale de la classe), mon indécision chronique vient juste me jouer des tours : comme je me demande indéfiniment où dépenser mes points, j’ai souvent tendance à attendre et à les garder en réserve :-p
Après la création de son personnage, celui-ci se réveille dans une prison et a la vision d’un prophète lui demandant de venir le sauver. Et là, une tentative d’évasion a lieu, nous permettant de sortir de notre cellule, trouver une arme, apprendre que nous sommes en fait mort et dans Coldharbour, une dimension appartenant à Molag Bal. A la fin du tutorial, on arrive à s’échapper et à revenir dans le monde des vivants, la région de départ dépendant de la faction choisie.
Et nous voilà en route pour la plus grande aventure de notre vie ! Enfin de la nouvelle, enfin si on veut car on peut très bien décider de se balader un peu avant d’accomplir la quête principale (même si la zone de départ s’avère assez réduite). Ainsi, comme à mon habitude, je suis partie vadrouiller à droite à gauche.
Les environnements sont graphiquement assez jolis, surtout qu’ils sont mis en valeur par l’interface épurée du jeu. En effet, hors combat, seule une boussole en forme de barre, le réticule de visée et un mini-suivi de quête apparaissent à l’écran. C’est sympa mais l’absence de mini-map pourra rebuter certains et le fait de ne voir sa barre d’action qu’une fois en combat n’est pas toujours des plus pratiques.
Les combats utilisent le système (devenu assez courant) d’action RPG où l’on doit viser sa cible. Notre position par rapport à celle-ci peut nous accorder quelques bonus même si la visée reste assez approximative : pas besoin de viser au centimètre près mais, à cause de cela, il n’y a pas de localisation des dégâts (ça ne sert à rien d’essayer de viser les pieds pour faire tomber un ennemi).
Ce même réticule de visée sert également pour explorer et beaucoup d’éléments du décor peuvent être ainsi fouillés : des étagères (où l’on trouve des livres permettant éventuellement d’augmenter son niveau en une matière particulière), des vases, des caisses, des bouteilles… Cela donne vraiment envie de tout explorer de fond en comble !
En se baladant dans le monde, on tombe assez régulièrement sur des quêtes ou des lieux d’intérêt qui déclenchent une série de sous-quêtes (d’ailleurs, il vaut mieux se concentrer sur ces activités que sur le bash gratuits de mobs, ceux-ci ne rapportant pas beaucoup d’xp). Ces quêtes proposent de faire des choix parfois difficiles (dois-je sacrifier untel ou unetelle ? Détruire ce livre démoniaque ou le garder ?) qui auront certainement des conséquences sur la suite de notre aventure (même si je n’ai pas pu vraiment le constater n’ayant pas suffisamment développé mon personnage).
Petit regret : lorsque l’on discute avec l’un des PNJ lié à une quête, alors qu’il est en train de nous parler (le jeu est entièrement doublé), des informations sur nos objectifs s’affichent en même temps, nous déconcentrant un peu et diminuant donc un peu l’immersion dans le jeu. Enfin, ceci n’est que la béta et cela sera peut-être encore modifié d’ici la sortie.
Enfin l’artisanat du jeu semble très sympathique. On peut monter tous les métiers à la fois et chacun dispose d’une ligne de skills spéciales. Certaines armes possèdent des « traits » (bonus) que l’on peut étudier (ce qui prend plusieurs heures) pour ensuite les appliquer à d’autres armes du même type (si on étudie le trait d’un arc, ce trait ne pourra s’utiliser que sur des arcs).
Conclusion
The Elder Scrolls Online m’est apparu comme un chouette MMO, certes classique, mais intéressant : j’ai encore envie d’y jouer maintenant et j’ai déjà craqué pour l’édition collector, cela montre que le jeu m’a séduite vu que je m’étais promis de ne pas craquer !
Après, je ne suis pas sure qu’il arrivera forcément à séduire les fans de la licence Elder Scrolls, en étant à la fois proche et distant de cette dernière. Ainsi, des efforts ont été fait pour rendre le jeu jouable en solo assez facilement : les fans de Skyrim seront contents tandis que d’autres se plaignent de cet aspect car un MMO se doit d’être communautaire.
Quant à moi, j’ai hâte de refouler les serveurs de The Elder Scrolls Online à sa sortie sur PC le 4 Avril 2014 mais aussi sur PS4 et Xbox One un peu plus tard.
Hello, moi j’ai quand même une question parce que ce jeu m’attire vraiment.
Mais si on fait le parallèle avec Skyrim, mais si le jeu a évoluer ce qui est normal (graphiquement, skills,..)
Qu’apporte le ONLINE ? Parce que si c’est juste pour faire du pvp … je prefère m’abstenir de payer 12,90 par mois.
Dommage pour la partie PVP, je voulais simplement savoir quel est le level minimum pour faire du pvp et si c’est en arène ou dans le monde « normal » ou en instance ?
Graphiquement le jeu a vraiment l’air splendide, mais est-ce qu’il demande beaucoup de ressource ?
bj
Que vous choisissiez d’explorer ensemble ce vaste monde ou bien que vous vous lanciez chacun de votre côté dans des aventures épiques en solo, le moindre de vos choix contribuera à façonner votre destinée.
le rôle de catwoman