A l’E3, pour assister à la preview d’un jeu, il y a deux possibilités : soit on fait la queue pendant des heures debout, soit, on a rendez-vous, ce qui équivaut souvent à un coupe-file magique mais, revers de la médaille, il faut courir entre chaque RDV, ceux-ci se trouvant toujours à l’autre bout du monde et le RDV précédent finissant toujours en retard…
Résultat, lorsqu’on arrive à la preview, on est content de s’assoir et il faut se remettre dans le bain assez vite, passant d’un FPS à un RPG à un jeu de puzzle, comme c’est le cas pour Quantum Conundrum.
En effet, Quantum Conundrum est présenté comme le premier puzzle en jeu de plateforme (je peux déjà entendre certaines voix s’élever mais il convient de préciser que Kim Swift qui a travaillé sur Portal 1 et 2 en est la designer). Il s’agira de résoudre des énigmes en utilisant différentes dimensions.
Ainsi, on incarne un jeune garçon qui rend visite à son oncle inventeur, juste au moment où l’on pénètre dans sa demeure, une explosion se fait entendre : une expérience a mal tourné et il faut sauver notre oncle en utilisant ses inventions qui vont nous permettre de manipuler différentes dimensions.
Plusieurs dimensions sont « disponibles » :
– La Dimension « Douillette » (traduction personnelle de Fluffy^^) où tout est 10 fois plus léger, un coffre-fort devenant un coussin.
– La Dimension « Lourde » (Heavy) où tout est cette fois (surprise!) 10 fois plus lourd, un carton devenant aussi lourd qu’un coffre-fort
– La Dimension « Au Ralenti » (Slow Motion) où le temps est ralenti
– La Dimension à la Gravité Inversée (Reversed Gravity) où comme son nom l’indique si bien, la gravité est inversée
A noter que notre personnage n’est pas sujet au changement de dimension grâce aux gants qu’il porte. Pour progresser, il faudra parvenir à ouvrir différentes portes en plaçant des objets suffisamment lourds sur des sortes de balances.
A cela s’ajoute d’autres machines qui viendront soit vous aider (des machines à cloner) ou vous gâcher la vie (des rayons lasers).
Le but du jeu sera donc d’arriver à trouver la bonne combinaison entre toutes ces dimensions pour arriver à franchir chaque pièce, surtout qu’il faudra parfois choisir quelles dimensions seront utilisables ! De bons casse-têtes en perspective >_<
Voici un petit exemple d’utilisation des dimensions.
Une vitre nous barre le chemin. Un coffre se trouve à proximité. On va donc utiliser la dimension Fluffy pour le rendre plus léger et le lancer contre la vitre. Avant qu’il n’atteigne la vitre, on va re-switcher à la dimension normale où le poids du coffre va pouvoir briser la vitre.
Il s’agit d’une des premières énigmes, elle est donc assez simple mais les développeurs nous en promettent cinquante avec une difficulté croissante et effectivement, ils nous en ont montré d’autres un peu plus pointues mais je ne veux pas vous gâcher la surprise 😉
Conclusion
Quantum Conundrum se présente comme un jeu de puzzles intéressant aux graphismes assez sympathiques (on sent les influences de Team Fortress, Tim Burton ou encore Days of the Tentacles et j’aime le fait que, suivant les dimensions, les tableaux changent^^) qui plaira aux amateurs du genre si les puzzles arrivent à se révéler à la hauteur car ceux que j’ai vu restaient malgré tout assez simples.
Le jeu sera disponible sur Steam dès le 21 Juin (avec des bonus de pré-commande) et cet été sur le Xbox Live et le Playstation Network.
Je l’ai vu en précommande sur Steam (avec un Season Pass qui comprend des futurs DLCs ; alors que le jeu est pas encore sorti, prévoir des DLCs, plutôt de les inclure de base… enfin bon, c’est un autre débat).
Il m’avait l’air vachement sympathique, surtout qu’on peut pas s’empêcher d’y voir des ressemblances avec Portal (surtout les lasers) ! Ma seule interrogation résiderait en sa durée de vie, et difficulté (le « assez simples » me rassure guère)… m’enfin pour moins de 20 €, ça semble un titre intéressant, charismatique par son ambiance (et sa bestiole nommée « Ike » d’après une capture sur sa fiche Steam), bref un bon complément (voire challengeur ?) à Portal ? …en espérant qu’il ne soit pas aussi moyen que fut « Dark Void » du même studio de développement…
A suivre donc !