Grande fan de Disney devant l’Eternel, j’ai trépigné de joie lorsque j’ai reçu un mail de Disney nous invitant à la projection presse de John Carter.
J’avoue pourtant que jusqu’alors je n’avais jamais entendu parler de ce film (pour moi le nom m’évoquait plutôt la série « Urgence »), je me suis donc renseigné.
John Carter est en fait le héros d’une saga de Romans écrit par Edgar Rice Burroughs, auteur d’un autre héros célèbre connu pour se balader dans la jungle en criant Ahahahahahaha et en se déplaçant de lianes en lianes, j’ai nommé Tarzan.
Disney avait donc déjà adapté Edgar Rice Burroughs sur grand écran et s’attaque donc à une autre de ses oeuvres. Cependant, cette fois, plutôt que d’en faire un film d’animation (que j’aime beaucoup soit dit en passant), il a choisi d’en faire un film live en 3D.
Le travail de réalisateur a donc été confié à Andrew Stanton, réalisateur de petits chefs d’oeuvre tel que le Monde de Nemo ou encore Wall-E (dont il avait aussi écrit les scénarios), qui se dit fan de l’univers de John Carter depuis ses dix ans.
L’Histoire
L’histoire de John Carter (le film) reprend celle du premier roman de la saga intitulé « A princess of Mars » (La princesse de Mars).
John Carter est un ancien soldat confédéré qui s’est recyclé dans la prospection d’or. Un jour, alors qu’il est poursuivi par l’armée et des indiens, il découvre une grotte avec des inscriptions bizarres. A l’intérieur, il se fait attaquer mais parvient à blesser son assaillant.
Celui-ci détenait un médaillon et lorsque Carter répète les derniers mots de son ennemi, le voilà transporté dans un endroit complètement différent, sur Mars (ou Barsoom pour ses habitants).
Là-bas, il se fait capturer par une peuplade d’humanoïdes verts (les Tharks). Le chef de ceux-ci, Tars Tarkas, lui voue un intérêt particulier car, sur Mars, Carter a gagné des capacités spéciales comme une grande force mais aussi celle de faire des bonds gigantesques.
Peu de temps après, une princesse s’étant enfui d’un mariage forcé avec un ennemi pour conclure une alliance se retrouve elle aussi prisonnière des Tharks.
A partir de ce moment-là, John Carter se trouve pris au milieu des batailles/guerres de cette planète dont il va devoir devenir le héros malgré lui.
Mon Avis
La première chose qui vient à l’esprit en regardant John Carter est que ça ressemble à Star Wars. On se retrouve dans un univers de Science-fiction sur une planète désolée en plein milieu d’une guerre civile entre des peuplades humanoïdes que des forces « supérieures » tentent d’influencer.
Cependant, c’est normal car Georges Lucas s’est (en partie) inspiré des romans d’Edgar Rice Burroughs pour sa fameuse saga. Ceci explique donc cela. Il faut dire que John Carter fête ses 100 ans cette année et a en fait inspiré un grand nombre de cinéastes/romanciers/scénaristes… C’est un peu l’arroseur arrosé…
Le film est très beau avec un sens du détail poussé (les heures de maquillages demandées pour réaliser les tatouages !) et des effets spéciaux impressionnants.
Les éléments en image de synthèse sont nombreux et s’intègrent parfaitement. Il n’y a qu’à regarder les Tharks et leur animation pour s’en rendre compte : on ne remarquerait quasi pas le travail colossal que cela a dû demander !
La 3D est sympathique mais pas révolutionnaire. Comme d’habitude, elle a le défaut d’assombrir l’image, ce qui est bien dommage vu le soin apporté aux couleurs (une 3D qui n’obscurcit pas l’écran serait en développement : vivement qu’elle arrive !).
De nombreuses courses poursuites et batailles aériennes jalonnent le film : impressionnantes visuellement, elles apportent une bonne dose d’action. Or l’action ne manque pas.
Les évènements s’enchainent très vite, les différents protagonistes, cultures sont mis en place à bâtons rompus, ce qui laisse peu de place au développement de l’histoire et de certains personnages. En effet, le film ne dure « que » 2h15 (environ) et, à cause de cela, certains éléments ne sont qu’ébauchés alors qu’on aurait aimé les voir plus approfondis.
Je pense ainsi à la langue parlée par les Tharks : John ne la comprend pas, on lui donne quelque chose à boire et pouf il comprend, mais le fait de lui donner cette mixture magique semble être un sacrilège… Mais rien n’est vraiment expliqué. Les raisons derrière certains actes restent ainsi assez floues.
Les personnages sont intéressants.
La princesse Dejah (incarnée par la jolie Lynn Collins), malgré le classicisme de sa situation (la princesse fiancée contre son gré qui s’enfuit) et un petit côté « il faut sauver le monde », n’est pas du genre à se laisser faire : en plus d’être érudite (elle est sur le point de découvrir le neuvième ray, sorte de grande source d’énergie dont la nature exacte n’est jamais vraiment expliquée), elle sait manier l’épée et combattre à merveille. Le genre de personnage féminin que j’aime bien.
L’alchimie entre elle et John Carter fonctionne bien. Il faut dire que Taylor Kitsch dans le rôle de John Carter est assez charismatique et notre héros assez fouillé lui aussi.
Si les personnages principaux sont assez bien développés, certains personnages secondaires manquent parfois un peu de profondeur. Ainsi le personnage campé par James Purefoy (Marc Antoine dans Rome) est très prometteur et plein d’humour, mais il n’apparait que trop rarement à l’écran.
J’aime aussi beaucoup le fait qu’Edgar Rice Burroughs soit intégré dans l’intrigue du film. Et n’oublions pas Woola, cet espèce de « chien » qui risque de devenir vite populaire^^
Conclusion
John Carter est un très bon blockbuster.
Il est un peu dommage que les personnages et certains éléments ne soient pas plus développés, mais c’est souvent le problème des adaptations cinématographiques d’oeuvres littéraires : il est souvent nécessaire de faire des raccourcis scénaristiques.
Il reste alors plusieurs possibilités au public : espérer une version longue/des scènes coupés sur le Blu-ray/DVD ou se plonger dans l’oeuvre originale. Ou encore (numéro complémentaire) attendre une suite pour en apprendre plus.
Malgré ce défaut, le film est un très bon divertissement : assez classique, avec ce qu’il faut d’humour et bourré d’action, il vous transporte dans un autre univers et vous fait voir des étoiles.
Quantic n’ayant pas pu assister à la projection, j’ai bien envie de retourner le voir avec lui vu qu’il sort ce mercredi 7 Mars^^
Dernière minute : on me murmure dans mon oreillette que quelque chose se prépare… Un concours peut-être ?
Bonus numéro 1 : Le trailer du film
Bonus numéro 2 : un court making of du film
Merci pour la critique, j’attendais d’en lire quelques-unes avant d’aller le voir 🙂
La réponse : Star Wars
Bonne journée
j’esper donner une chance a mes deux gamin d’aller voir se film car comme tous les jeune il adore se genre de films