Le 26 Octobre prochain sera à marquer d’une pierre blanche puisque c’est le jour de la sortie du titre le plus attendu de l’année : Red Dead Redemption 2. La sortie d’un jeu Rockstar Games est en soi un petit événement tant ce développeur réussit à créer un buzz incroyable autour de chacune de ses productions. Et même s’il ne s’agit pas d’un nouveau GTA, la licence Red Dead a une place bien au chaud dans le coeur de tous les gamers.
J’ai eu la grande chance de pouvoir jouer trois bonnes heures à Red Dead Redemption 2 et d’en découvrir les petits secrets.
Voici nos premières impressions sur Red Dead Redemption 2…
Pour ceux qui auraient passé l’année écoulée sur Mars ou dans une galaxie lointaine, très lointaine, Red Dead Redemption 2 se présente comme une préquelle de son prédécesseur. Ainsi, dans ce jeu, nous croiserons John Marston (le héros du jeu précédent) mais nous incarnerons Arthur Morgan, hors-la loi notoire en plein « far west » à la fin du 19ème siècle. Si le précédent jeu se concentrait sur l’aventure dans l’ouest sauvage d’un hors-la-loi solitaire, cette fois, nous faisons partie du gang de Dutch, une sorte de maître à penser à la tête d’une bande mélangeant petites racailles de bas étage et véritables meurtriers.
Et mine de rien, cela change pas mal de choses puisqu’il faudra collaborer avec ses compagnons et forger le destin de Morgan au travers de choix souvent cornéliens qui nous permettront de donner un véritable caractère à notre héros.
Comme on pouvait s’en douter, le scénario de Red Dead Redemption 2 s’annonce largement à la hauteur des productions Rockstar Games et on peut s’attendre à de sacrés retournements de situation.
Mais le véritable héros de Red Dead Redemption 2, c’est son gigantesque monde ouvert reproduisant à la perfection la beauté et les dangers de l’ouest américain.
D’abord, visuellement, c’est une véritable claque graphique que je me suis prise pendant cette démo. Montagnes enneigées, plaines à perte d’horizon, déserts inhospitaliers, la variété des décors présentés n’a d’égale que leur extrême beauté. Et puis, venu de nulle part, le ciel s’assombrit et un terrible orage éclate. Croyez-moi quand je vous dis qu’affronter une telle tempête sous ma petite tente de fortune m’a donné des frissons.
Il faut dire que l’immersion est poussée à son paroxysme. Il y a tellement de petits détails que l’on ne retrouve dans aucun autre jeu, tellement d’interactions quasi naturelles avec notre environnement que l’on a définitivement l’impression de se balader dans un monde vivant, un monde qui n’a pas besoin de vous pour continuer à exister. La comparaison est sûrement mauvaise mais Red Dead Redemption 2 est sans doute l’expérience la plus proche que l’on peut avoir de ce que serait un véritable « Westworld ».
Du côté du gameplay, Rockstar Games a conservé ses bonnes habitudes mélangeant intelligemment missions scénarisées et rencontres fortuites dans le monde ouvert. Le système de combat rapproché a été amélioré pour lui donner un peu plus de dynamisme tandis que les fusillades sont plus violentes que jamais. Le mode Dead Eye est toujours présent et contribue fortement à vous mettre dans les bottes d’un véritable Lucky Luke.
Encore une fois, l’impression de vivre véritablement dans ce monde est juste incroyable.
Par exemple, vous partez à la chasse au cerf, vous abattez votre cible et la chargez sur votre cheval. Vous rejoignez la ville la plus proche pour vendre votre proie au boucher local. Résultat : votre cheval a la croupe dégoulinante de sang et vous ne valez pas beaucoup mieux. Imaginez donc croiser un cow-boy à la démarche suspecte dégoulinant de sang : il y aurait de quoi prendre ses jambes à son coup et en effet, à moins de vous laver (éventuellement en charmante compagnie), de nombreux PNJ vont prendre peur ou vous interroger sur l’origine de ce sang.
Autre exemple : pendant les longues balades à dos de cheval, vous croiserez régulièrement des chariots, des cow-boys solitaires et bien entendu les habituels bandits de grands chemins. Libre à vous de taper la causette pour rendre votre route moins longue mais attention, on est bien dans un monde de cow-boys : une phrase à côté et c’est la fusillade assurée. Encore une manière d’orienter le caractère de Morgan : sera-t-il un hors-la-loi pacifique en dehors de ces activités illégales ou au contraire un meurtrier de sang froid ? C’est à nous de décider.
Je ne peux pas terminer cette preview sans parler de votre meilleur ami : non, pas votre Colt mais votre cheval bien sûr (quoique…).
Pour un cow-boy, la relation avec sa monture est fondamentale. S’il panique au cours d’une fusillade, c’est la mort assurée. S’il s’enfuit au loin vous abandonnant au milieu du désert, vous nourrirez vite les vautours. Il faudra donc tisser un maximum de liens avec son cheval pour que celui-ci ait confiance en vous. Et cela passe aussi par le fait de le nourrir régulièrement et de le bichonner. Un jeu dans le jeu en quelque sorte (Note d’Aelya : Léa Passion Poney version Rockstar^^).
Au rayon des armes, rien de bien nouveau puisque les grands classiques des westerns seront présents mais sachez que vous pourrez investir dans votre arme préférée pour la customiser au niveau de ses performances mais aussi de son look.
Enfin, sachez que l’interface de Red Dead Redemption a été réduite au minimum pour nous permettre de profiter à fond des somptueux décors mais pourtant, toute l’information nécessaire est toujours disponible. Un détail qui change tout ? Toutes les armes que l’on a sur soi sont visibles sur Morgan. Il n’y a pas d’armes magiques ici. Et encore une fois, votre cheval sera d’une grande aide pour transporter les armes les plus encombrantes.
Pour conclure cette preview, je ne peux dire qu’une seule chose : Red Dead Redemption 2 est bien parti pour redéfinir le genre du monde ouvert. L’immersion dans ce monde est absolument unique et jamais je n’ai ressenti une telle impression de vivre dans un monde aussi dense, aussi réaliste. Si Rockstar Games réussit l’exploit de maintenir une telle impression tout au long de notre aventure, il s’agira sans aucun doute de la nouvelle référence du monde ouvert (et sans doute pour plusieurs années). Vivement que je remonte sur mon cheval pour chevaucher vers le soleil couchant !
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