God of War est une des licences cultes de Sony. Donc, si lors de l’E3 2016, apprendre le retour de Kratos sur la console de Sony ne surprenait pas tant que cela, les conditions de ce retour semblaient par contre plus intrigantes : nouveau lieu, nouvelle religion, nouvelle famille avec un fils, nouveau gameplay…
Jusqu’à présent Sony et Santa Monica Studio s’étaient montrés assez discrets sur toutes ces nouveautés mais avec l’approche de la date de sortie du jeu, prévue pour le 20 avril sur PS4, j’ai enfin eu la chance d’en apprendre un peu plus : j’ai bravé les routes enneigées pour me rendre à Amsterdam et assister à une preview de God Of War où j’ai pu jouer durant plus de deux heures au début du jeu.
Mes impressions ci-dessous…
Comme les précédents trailers l’ont déjà montré, ce God of War sur PS4 change assez radicalement par rapport aux autres opus de la série. Si Kratos reste fidèle au poste, l’univers, l’histoire et le gameplay ont fortement évolué.
Ainsi, finie la Grèce, l’histoire se déroule à présent dans le Nord, au coeur de le mythologie nordique. On ignore comment Kratos s’est retrouvé là, mais il a à présent un fils, Atreus, et enterre Faye, (qu’on imagine être sa femme et la mère de son fils). Celle-ci souhaitait voir ses cendres dispersées du haut de la montagne, obligeant Kratos et son fils à prendre la route. Cependant, Kratos ne semble pas très enthousiaste à cette idée, jugeant son fils pas encore prêt à entreprendre un tel voyage… (Mal)heureusement, l’arrivée d’un inconnu surpuissant, potentiellement un Dieu Nordique, va les obliger à quitter leur demeure.
Dans les deux/trois heures durant lesquelles j’ai pu jouer, on n’en apprend pas vraiment plus et beaucoup de questions restent encore en suspens : que fait Kratos ici ? Pourquoi le Nord ? Qui est Faye ? Comment se sont-ils rencontrés ? Que sait Atreus de son père ? Est-il vraiment son père ? Qui est cet étranger qui vient à la rencontre de Kratos et semble le connaître ? Bref, beaucoup de questions qui, je l’espère, trouveront des réponses dans la suite du jeu.
En attendant, la relation père/fils entre Kratos et Atreus se révèle assez intéressante. La colère de Kratos est toujours présente, sous-jacente au personnage qui cherche à la maîtriser mais aussi et surtout à apprendre à son fils à faire de même, car Atreus semble avoir hérité du caractère volcanique de son père. La dynamique entre les deux personnages se montre donc assez sympathique entre un Kratos très sévère et imposant mais que l’on sent vouloir se rapprocher de son fils et ce dernier qui veut faire ses preuves tout en étant aveugle face aux intentions de son père. Bref, je suis curieuse de voir comment tout cela va évoluer.
L’autre grand changement de ce God of War est bien évidement le gameplay. Fini les plans fixes, la caméra se trouve maintenant derrière l’épaule de Kratos, un peu à la Last of Us. Or ce choix se révèle lourd de conséquences et modifie assez radicalement notre façon de jouer. En effet, la visibilité est différente et il n’est pas rare de se faire attaquer par derrière. Des flèches de différentes couleurs indiquent si des ennemis sont sur le point d’attaquer ou si l’on est la cible d’attaque à distance, cependant cela reste plus compliqué à prévoir. De plus, la plupart des attaques se faisant au corps à corps, il arrive qu’un combo nous dévie de notre trajectoire, mettant notre opposant juste dans notre angle mort. Il faut donc s’habituer à ce nouveau type de combat.
Malgré sa jeunesse, Atreus nous vient en aide : on peut lui indiquer des ennemis et il les attaque avec son arc et ses flèches, ce qui permet de les distraire. Les longs combats épiques sont toujours au rendez-vous même si l’on remarque la disparition des QTE chers à la licence pour des passages un peu plus cinématiques.
Autre différence, l’arme de Kratos : au lieu des fameuses lames du Chaos, on utilise à présent une hache. La maniabilité est vraiment sympa. Il est par exemple possible d’envoyer notre hache sur un ennemi, continuer à l’attaquer avec nos poings puis de rappeler notre arme qui au passage blesse notre adversaire (perso, cela me rappelle un peu le marteau de Thor dans les Avengers, ce qui est un comble vu qu’on nage en pleine mythologie Nordique^^). Bref, notre nouvelle arme permet pas mal de combo, dont certains ne pourront être débloqués que lorsqu’on upgrade l’arme en elle-même en croisant le chemin de nains forgerons.
Graphiquement, le jeu est vraiment beau et si le parcours reste assez linéaire, il est possible d’explorer un minimum les environnements enneigés. La musique est, elle aussi, un point fort, en particulier au début du jeu lors de l’enterrement.
Conclusion
Ces quelques heures passées sur God Of War m’ont permis de découvrir les changements apportés au Gameplay. Ceux-ci sont assez radicaux : cet opus semble un bon point de départ pour découvrir la série mais les fans de la licence pourraient trouver tout cela déstabilisant au premier abord. Cependant on s’y fait vite et l’on apprécie les combats assez dynamiques et stratégiques. J’attends néanmoins de voir s’il ne risque pas de se montrer répétitif sur la durée.
Je suis curieuse d’en apprendre plus sur l’histoire et voir si mes questions vont trouver réponses au fil du jeu. Bref, mes premières impressions s’avèrent plutôt positives et j’ai hâte de découvrir la suite du jeu.
God Of War sort en exclusivité sur PS4 le 20 Avril 2018.