Just Cause est une licence surtout connue pour son monde ouvert et son action frénétique. Le genre de jeu qui demande de déposer son cerveau dans un coin de la pièce pour plonger dans un univers « bigger than life » qui n’a jamais fini de nous étonner. Pour ce troisième épisode de la licence du Chuck Norris local : Rico Rodriguez, le studio Avalanche, également responsable du récent Mad Max, revient en force sur sa licence fétiche. J’ai eu l’occasion de m’essayer au jeu pendant quelques heures, voici mes impressions…
Just Cause, c’est une licence au statut de légende auprès des fans de monde ouvert. Des jeux réputés pour la liberté extrême offerte aux joueurs dans un monde généralement gigantesque. Si les amateurs du genre exultent, cette licence n’est pourtant pas parfaite offrant généralement un scénario inexistant et des activités souvent un peu chiches dans un monde ouvert finalement trop grand. Des points faibles que les développeurs ont bien pris en compte pour nous offrir un troisième épisode un peu plus mature… enfin tout est relatif.
Selon Benjamin Jaekle, Associate Producer sur Just Cause 3 : » La carte de Just Cause 3 n’est pas plus grande que celle de Just Cause 2, enfin elle reste quand même gigantesque, près de 1.000 km2, mais nous avons écouté les joueurs et choisi de concentrer nos efforts sur les activités, leur intensité mais surtout leur densité« .
Durant mes 3 heures de jeu, j’ai pu, en effet, constater que dans Just Cause 3, la carte est énorme. L’action se partage sur plusieurs îles différentes mais le feeling de densité des activités proposées se ressent fort par rapport aux autres épisodes. On passe moins de temps à se rendre aux différentes missions.
Bien entendu, Just Cause 3 reste un jeu qui fait la part belle aux déplacements aériens, donc les activités ne sont pas aussi concentrées que dans un jeu comme GTA ou Assassins’ Creed mais le monde qui nous est proposé parait plus vivant, plus réaliste que par le passé.
Benjamin Jaekle poursuit sur le mode scénarisé : « C’est la première fois que l’on crée un mode scénarisé aussi complet dans notre jeu qui a la réputation d’être 100% orienté Action. Il a donc fallu que nous équilibrions intelligemment la durée des cinématiques afin que l’excitation du joueur ne baisse pas« .
Moi qui suis un amateur de belles histoires, j’ai découvert les premières missions scénarisées de Rico avec curiosité. Même si c’est un vrai plaisir de découvrir une vraie histoire (je n’ai fait que 3-4 missions) qui semble bien remplie de tous les clichés que l’on peut espérer retrouver dans un Just Cause : Bromance, vengeance, dictateur sadique et un Rico plus dingue que jamais, j’ai tout de même l’impression que la recette d’Avalanche coupe un peu le rythme effréné de l’action. Oui, les cinématiques sont sympathiques et le second degré est permanent mais ce que l’on veut dans Just Cause, c’est de l’action et encore de l’action.
Techniquement, il apparait vite que le moteur physique a encore été amélioré et permet maintenant de réaliser des choses que l’on ne pouvait même pas imaginer sur Just Cause 2. L’élément qui met le mieux en avant cette folie physique, c’est le grappin. On peut l’utiliser pour se déplacer rapidement mais surtout pour attacher des objets ensemble avant de les faire se rapprocher très vite. Essayez donc de relier une bonbonne de gaz et un hélicoptère et vous obtiendrez un gros « boom » très satisfaisant.
Et c’est encore plus spectaculaire quand on essaie de faire sauter une raffinerie entière avec les gros réservoirs en forme de sphère qui partent semer le chaos dans la plaine toute proche.
Visuellement, c’est un feu d’artifice permanent avec de gigantesques explosions dont on sent presque le souffle sur notre petite peau fragile. Et bonne nouvelle, à un peu plus d’un mois de la sortie, la version que j’ai pu essayer s’est montrée parfaitement stable. Aucun crash et même si quelques bugs physiques sont encore présents, le jeu est tellement dans l’excès qu’ils ne choquent presque pas.
Comme Benjamin Jaekle nous l’avoue : « Parfois, on reçoit des retours de testeurs qui essayent des trucs complètement dingues et qui tombent sur des bugs amusants. La grande question qui se pose pour nous, c’est : A-t-on vraiment envie de corriger ces bugs ? Parce que ce qui se passe à l’écran est souvent très cool ».
Il poursuit en nous donnant sa cascade favorite dans Just Cause 3 : « Quelque chose que j’adore faire, c’est placer une fusée sur une voiture tout ce qu’il y a de normal afin de la propulser dans un camp adverse et la voir exploser dans tous les sens. »
Intarissable sur le sujet, il nous raconte le bug le plus cocasse qui lui a été rapporté : » Un de nos testeurs s’était mis dans un coin de la carte avant de prendre sa pause déjeuner, sans quitter le jeu. Quand il est revenu, c’était la guerre derrière lui car les différentes factions se sont croisées en arrière-plan et ont appelé des renforts. Résultat : un champ de bataille gigantesque. »
Tout dans Just Cause 3 est pensé pour qu’il n’y ait pas de temps mort. Les déplacements, par exemple, sont d’une vivacité sans comparaison dans le monde du jeu-vidéo. On dispose du grappin bien entendu qui s’attache absolument partout mais aussi d’un parachute et d’uns wingsuit que l’on peut sortir à tout moment. Mais le plus impressionnant, c’est que les 3 peuvent s’utiliser en combinaison. On utilise le grappin pour se projeter avant de sortir le parachute pour s’élancer comme avec une catapulte et ainsi de suite.
De quoi rendre le déplacement sur la carte très vertical puisque l’on se déplace presque plus vite avec notre trio Grappin-Parachute-Wingsuit qu’à bord des voitures les plus puissantes.
Pour conclure cette preview, je dirais que tous les espoirs sont permis pour découvrir prochainement un très grand troisième épisode de Just Cause. Les développeurs ont bien identifié les points faibles de leur licence et entendent bien les corriger : Un vrai scénario pour donner un peu de contenance (même si délirant à souhait) et des activités beaucoup plus concentrées que dans le passé, voilà les deux approches pour faire de Just Cause 3, une référence du monde ouvert d’action. Et bien entendu, Rico est toujours aussi dingue !
Just Cause 3 sera disponible sur PS4, Xbox One et PC le 1er Décembre 2015.
Bonjour. Comme je suis fan de cette licence, je trouve que ces nouveautés apporteront un plus très appréciable. Perso, j’ai hâte de les découvrir. Vivement décembre prochain pour mettre la main dessus. Ciao !