Codemasters est un petit éditeur et à l’E3, ça se voyait vraiment beaucoup car c’était Warner qui les accueillait sur un coin de table (ou presque).
Il y avait quand même deux bornes où l’on pouvait essayer la nouvelle mouture de l’excellente simulation de F1 : F1 2012. C’était le tout nouveau circuit d’Austin qui était en démonstration sur lequel j’ai pu réaliser une bonne dizaine de tours.
Dommage qu’aucun volant n’était disponible pour tester le jeu dans une bonne configuration et j’ai donc dû me rabattre sur le pad alors que je n’ai jamais joué au jeu sur un pad ! Autant dire que mes premiers tours étaient hésitants.
Pire encore, je suis tombé sur une manette dont le stick gauche avait rendu l’âme ne tournant plus à gauche que par intermittence… Je me suis dit que soit j’étais vraiment nul, soit le jeu était vraiment difficile à la manette 😉 Et pendant que je m’escrimais à éviter les bordures, Stephen Hood, le creative director du jeu m’expliquait qu’ils avaient particulièrement travaillé sur les contrôles du jeu au pad… Tout en se disant que franchement, il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi nul que moi.
Il a moins rigolé quand je lui ai proposé de me montrer comment on jouait 😉
Heureusement, un pit stop manette plus tard, le jeu était beaucoup plus accueillant. Difficile de vous dire si, comme annoncé, le contrôle au pad est plus précis en virage et moins brusque en ligne droite (afin d’éviter le syndrome du zig zag… comme après un apéritif au restoroute) mais après quelques tours, j’ai rapidement enchaîné les chronos et pris pas mal de plaisir, moi qui ne jure que par le pilotage au volant, ce qui est plutôt bon signe.
A côté de la traditionnelle mise à jour des équipes, des pilotes et des circuits, F1 2012 proposera également deux grandes nouveautés :
Young Drivers Days
Quand vous commencez une nouvelle carrière, plutôt que de vous donner un choix entre deux écuries de fond de grille chez qui vous atterrissez comme par magie, vous passerez quelques tests pour les écuries intéressées par votre candidature. Bien entendu, aucune chance d’être recalé mais c’est déjà un peu mieux que d’être lâché directement dans votre première course alors que vous ne savez pas encore utiliser le KERS, le DRS et autres gadgets de la F1 moderne.
Météo dynamique et localisée
Beaucoup d’efforts ont été consacrés à la météo puisque sur les longues courses, vous pourrez commencer sous une petite ondée qui se transformera en orage pour ensuite finir la course sur le sec et en plus, la météo pourra changer d’un virage à l’autre. Ainsi, un virage pourra être complètement détrempé tandis qu’un autre quasi sec. Les stratégies de changements de pneus pourront donc être très différentes d’un pilote à l’autre en fonction de son style de pilotage.
Mon impression générale est, comme d’habitude pour un jeu Codemasters, vraiment excellente et la version 2012 risque de surpasser encore la version 2011 même si, licence annuelle oblige, les changements se font au compte-goutte.
A noter également que Codemasters essaie d’avancer la sortie de ces mises à jours annuelles de quelques semaines chaque année afin de proposer la version annuelle du jeu le plus tôt possible par rapport à la saison en cours.
Ainsi, F1 2012 est annoncé pour le 12 Septembre 2012 sur PC, PS3 et Xbox 360 et le Vettel qui sommeille au fond de moi l’attend déjà avec impatience.