Call of Duty est une licence qui a généré au cours de sa longue existence autant de bonheur que de haine auprès des joueurs. Ces dernières années, la licence s’orientait vers toujours plus de modernité pour finir en apothéose un peu ratée l’année dernière avec l’épisode Infinite Warfare.
Trop de modernité tue le gameplay ont crié les joueurs et les développeurs les ont entendus puisque cette année Call of Duty renoue avec ses origines : la seconde Guerre Mondiale.
J’ai pu jouer à l’E3 2017 presque une heure à Call of Duty WW2, voici mes impressions…
Avant toute chose, le choix de renouer avec ses origines a totalement relancé Call of Duty auprès de son public. Même moi qui ne suis pas forcément un joueur accroc à la licence, j’attends le jeu avec impatience pour revivre tout ce que j’ai vécu dans les anciens titres qui ont fait la légende de Call of Duty.
Je ne vous parlerai pas ici de la partie solo du titre puisque je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer. Par contre, j’ai pu jouer presque une heure à plusieurs modes multijoueurs. Alors, quoi de neuf sous le soleil ?
Les parties se sont effectuées exclusivement en 6 contre 6 selon 3 modes de jeux et sur 3 cartes différentes : un bon vieux Team DeathMatch sur La Pointe du Hoc, un mode Domination dans les Ardennes et le tout nouveau mode « War ».
Le feeling des parties multi-joueurs a globalement été excellent. Les cartes sont très bien agencées et en 6 contre 6, on ne passe pas plus de quelques secondes avant de croiser l’ennemi. Le gameplay fait fortement penser à celui que l’on connaissait dans les premiers Call of Duty tandis que les différentes configurations de soldats ne surprendront pas l’habitué des FPS avec des profils allant du soldat de base au sniper.
Au niveau des modes de jeux, le Team DeathMatch reste efficace (et moi toujours aussi nul) tandis que le mode Domination conserve tout son intérêt.
Mais là où l’on attendait vraiment ce Call of Duty WWII, c’est dans son nouveau mode « War » qui propose une série d’objectifs successifs à remplir pour l’équipe attaquante tandis que les défenseurs essaient de ralentir au maximum les agresseurs. Et à la fin, on échange les rôles.
Sur la carte proposée, l’équipe offensive doit ainsi successivement prendre le contrôle d’une grande bâtisse, construire un pont sous le feu ennemi, faire exploser une réserve de munitions ennemie et enfin faire progresser un char jusqu’au coeur du QG ennemi.
Le rythme de ce mode de jeu était excellent et même avec un nombre de joueurs limités (6 contre 6), le fun était immédiat et la stratégie bien présente puisque impossible de progresser sans un minimum de coordination et de couverture. Merci les grenades fumigènes pour se cacher un peu du feu ennemi.
Pour conclure ce premier contact avec les modes multijoueurs de Call of Duty WWII, je dirais que mon impression générale est excellente. On retrouve tout de suite les sensations des jeux originaux tout en profitant de bien des améliorations glanées au fil des ans. Enfin, le mode « War » et ses objectifs successifs m’est apparu passionnant. Je reste maintenant très curieux de découvrir si le mode solo est aussi intense que ce que les trailers semblent l’annoncer.
En tout cas, c’est un très bon cru Call of Duty qui s’annonce pour cette année.
Call of Duty WWII sera disponible le 3 Novembre sur PS4, XBox One et PC.
Un commentaire sur “[Preview] Call of Duty WWII, le retour du maître du FPS ?”