A sa sortie en 2011, Skyrim avait englouti des dizaines (centaines?) d’heures de mon temps. Je le considérais même comme jeu de l’année. Il va donc sans dire que j’attends le prochain Elder Scrolls avec une grande impatience et j’espérais que Bethesda allait l’annoncer lors du dernier E3. A la place, on apprit la sortie d’un Remaster de Skyrim sur PS4 et Xbox One.

L’annonce me fit plaisir mais je me dis en toute innocence que je ne consacrerais certainement pas énormément de temps à tester ce remaster : juste une dizaine d’heures pour voir les différences. Quelle erreur ! J’aurais mieux fait de me taire et de laisser Quantic faire ce test. J’en suis déjà à plus de 50 heures et n’arrive pas à m’arrêter alors que d’autres jeux m’attendent ! Maudit soit Bethesda de m’avoir fait replonger !

Vous l’aurez compris, ce Remaster est aussi addictif que le jeu d’origine, mais que peut-on en attendre exactement ?…

 

Déjà, il convient de préciser que tout ce que j’ai dit lors de mon test en 2011 reste vrai et je vous invite donc à le (re)lire, y compris certains bugs même si des efforts ont été fournis pour en faire disparaître une bonne partie. J’ai lancé le jeu et n’ai pu m’empêcher de partir à l’aventure et d’arpenter la carte dans tous les sens. Enfin, seulement après avoir passé environ deux heures à créer mon personnage… Bref, Skyrim reste un vrai trou noir où les heures disparaissent sans qu’on s’en rende compte, surtout si comme moi vous évitez la quête principale au profit des quêtes secondaires…

La différence avec le jeu d’origine provient des graphismes et plus particulièrement des textures et des effets de lumière. En effet, les modèles 3D ou les animations restent les mêmes, ce qui au début peut un peu piquer les yeux, surtout si l’on a joué sur PC avec les Mods pour changer ces modèles. La mise à niveau graphique se ressent surtout dans les textures plus soignées dont le rendu ne fera pas tâche.

On voit donc une vraie amélioration par rapport au jeu de 2011, cependant il faut admettre que comparé avec un jeu comme The Witcher 3, voire simplement avec Skyrim dans une version modée sur PC, on se rend compte de la différence et du chemin parcouru dans l’évolution graphique des jeux vidéo entre 2011 et aujourd’hui.

Le grand avantage de cette édition spéciale est de proposer quelques mods que l’on peut utiliser sur consoles. Malheureusement, leur nombre s’avère limité, surtout sur PS4. On est loin de ce qu’un PC a à offrir de ce côté-là, en particulier du côté amélioration graphique (impossible de transformer Alduin en Fluttershy^^), mais c’est déjà une bonne initiative de la part de Bethesda de donner la possibilité de les utiliser. Ainsi, on trouve des Mods pour ajouter des quêtes et ainsi augmenter la durée de vie du jeu. Cependant, celle-ci est déjà très longue, surtout que cette édition inclut tous les DLC existants. 

Conclusion

« C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs confitures ». The Elder Scrolls V : Skyrim – Special Edition ressort comme un Remaster de qualité d’un classique du RPG.

On replonge sans problème dans le jeu et on est heureux de trouver des graphismes améliorés sur nos consoles nouvelles Générations, même s’ils n’égalent pas certains mods de la version PC.

Pour ceux qui souhaitent découvrir Skyrim sur console, je ne peux que le conseiller, d’autant plus qu’il contient les différents DLC du jeu. Pour les joueurs ayant déjà retourné le jeu dans tous les sens, c’est plus compliqué car à part une mise à jour graphique, il n’y a pas de vraies nouveautés. A chacun de voir s’il souhaite réinvestir dans ce Remaster ou continuer à jouer sur les consoles anciennes générations.

Ma note :
Si découverte du jeu : 9/10
Si joueur chevronné : 7/10

The Elder Scrolls V : Skyrim – Special Edition est disponible sur PS4 et Xbox One (les joueurs PC recevant l’upgrade gratuitement s’ils possèdent le jeu et ses add-ons)