Cette année, Assassin’s Creed n’a pas droit à un jeu mais deux. Unity sur lequel toute la machine Marketing d’Ubisoft se concentre et qui est une exclu PS4, Xbox One et PC et Rogue, le malheureux dont on ne parle presque pas et qui sortira sur les anciennes machines : PS3, Xbox 360 et PC. Dire qu’il y a un Assassin’s Creed du riche et un du pauvre est une étape que nous ne franchirons pas, vous nous connaissez. Pourtant, Rogue n’est certainement pas inintéressant pour le fan de la licence que je suis. J’ai pu y jouer quelques heures, voici mes impressions…
Rogue, c’est un peu le petit poucet de cette année. Longtemps resté à l’état de rumeurs et officialisé assez tardivement, on ne peut pas dire qu’Ubisoft en ait beaucoup parlé ces derniers mois : sortir 3 jeux majeurs en moins d’une semaine, cela complique la communication. Pourtant, Rogue présente plus d’un intérêt. On nous propose d’incarner Shay, un ancien Assassin, devenu templier, bien décidé à se venger de ses anciens comparses. Mais au cours des deux séquences auxquelles j’ai pu jouer, quelque chose me dit que Shay n’est pas si méchant que cela. Hum, à confirmer sur la version finale.
Développé (ou plutôt coordonné quand on connait le nombre de studios impliqué dans la saga Assassin’s Creed) par Ubisoft Sofia, déjà responsable de l’épisode Vita, Rogue s’inspire fortement de l’aventure de Kenway dans Black Flag. La partie navale garde donc une certaine importance même si j’ai eu l’impression qu’elle restait un peu plus en retrait par rapport à des villes plus grandes (New York, vraiment sympathique à parcourir) ou des postes avancés mieux construits.
Le gameplay maritime m’est apparu très similaire à ce que l’on connaissait déjà et pour ma part, je continue à bien l’aimer (au contraire d’Aelya qui n’apprécie vraiment pas cette partie du jeu). En gros, on remplace le soleil des caraïbes par les icebergs de l’Atlantique Nord et on a plus ou moins la même expérience maritime dans Rogue que dans Black Flag.
La même impression générale ressort du gameplay terrestre. Je n’ai pas réellement observé de nouveaux mouvements ou de changements drastiques dans la manière de jouer Shay. De même, les missions sont exactement dans la veine d’un Assassin’s Creed comme on les connait depuis de nombreuses années maintenant.
C’est plutôt dans les missions secondaires que l’on peut trouver un peu de nouveauté ou au moins du recyclage bien pensé. Ainsi, on peut attaquer un repaire de brigands que l’on capture en déchirant leur drapeau et en tuant leur chef. Cette seconde partie étant un peu plus difficile puisque le bougre se cache beaucoup et fait appel à des bombes fumigènes pour nous étourdir. Heureusement pour Shay, on possède un masque à gaz dans cet épisode. Sinon, je me suis réjoui du retour de la rénovation des bâtiments pour gagner plus d’argent.
Pour conclure cette preview, Assassin’s Creed Rogue s’annonce comme un épisode sympathique, une sorte de Black Flag nordique qui reprend tous les bons éléments des derniers Assassin’s Creed sans pour autant innover dans le gameplay. On peut parier que les fans vont aimer mais les autres ne devront pas s’attendre à une révolution. Pour ma part, je dois avouer que j’ai eu du mal à le lâcher une fois lancé. Dommage quand même que les femmes semblent encore une fois en retrait dans cet épisode, voilà qui ne va pas réconcilier Aelya avec la licence après l’épisode des assassines disparues de Unity.
A te lire j’ai l’impression qu’il s’agit d’un copier / coller de Black Flag mais en moins chaleureux, dommage car l’idée d’incarner un templier me tentait bien.
Oui, ceci dit, j’ai quand même complètement replongé dedans…
Donc, même si l’épisode n’apporte pas grand chose de neuf, si on aime la saga, d’office, on s’amusera bien sur celui-ci aussi.