Wildstar et moi, ça avait mal commencé. J’arrive dans l’accès anticipé et, déjà, le monde PVP (JCJ) francophone est complet, m’obligeant à me rabattre sur le PVE… Je l’avoue, ça m’a complètement coupé l’envie de jouer. J’ai bien créé un personnage et fait le tutorial, mais je n’ai pas réussi à me motiver à continuer. 

Mais voilà, les échos étaient bons et l’on m’a convaincu de lui donner une deuxième chance. J’ai cédé et j’ai bien fait car je suis tombée sous le charme de ce nouvel MMORPG de NCSOFT.

Comme cela fait déjà un petit temps que Wildstar est sorti, plutôt que de faire un test, je vais vous expliquer ce qui m’a séduite dans ce MMO malgré son côté classique…

Beaucoup de gens se plaignent de la ressemblance avec World Of Warcraft et, en effet, Carbine (dont plusieurs développeurs sont originaires de Blizzard), plutôt que de faire du neuf et du révolutionnaire à tout prix, privilégie des recettes qui marchent, tout en les remettant à neuf, ce qui est exactement ce qu’avait fait WOW à son époque…

Ainsi, l’aspect graphique très cartoon n’est pas sans rappeler celui du fameux MMO. Cependant, Wildstar possède son identité propre et j’ai vraiment accroché au look des personnages. Loin des beautés standards qui foisonnent dans les MMO tels que Tera, Aion ou encore Guild Wars 2 (que j’aime beaucoup également mais dans un genre différent), ici, les personnages ont un vrai charisme et ce quelle que soit la race choisie. Ils ont un aspect « over the top », limite caricatural tout en restant classe, ce qui me plaît énormément. 

 

De plus, les races s’avèrent toutes très sympathiques avec du côté du « méchant Dominion », les Cassiens (ou humains), les Drakens avec des cornes (et Quantic sait comme j’aime les cornes sur mes persos), les Chuas, des hamsters complètement fous, ou encore les Mecharis, des robots et du côté des « gentils Exilés », les Aurins et leurs oreilles d’animaux, les Granoks aux origines minérales, les humains assez classiques et enfin les Mordeshs ne devant leur survie qu’à leur armure.

J’avoue avoir passé un temps monstre à me créer un personnage par race, surtout que les développeurs ont eu l’excellente initiative de donner la possibilité de sauver et donc récupérer (ou partager) l’apparence d’un personnage via un simple code à copier/coller. 

Par contre, certaines classes parmi les 6 proposées (Arcanero, Esper, Toubib, Guerrier, Ingénieur, Rôdeur) ne sont accessibles qu’à certaines races. C’est un peu dommage mais bon… durant ma courte échappée PVE, j’ai créé une rodeuse Aurine toute rose pour ensuite me muter en Draken Arcanero sur le serveur PVP.

En plus de la classe, on choisit une vocation. Ainsi, si l’on devient explorateur, des objectifs liés à son choix viendront s’ajouter aux quêtes classiques. Par exemple, explorer telle carte à 100%. Tandis que si l’on devient Savant, on va rechercher des artefacts anciens, etc. Bref, cela ajoute un petit quelque chose en plus aux quêtes habituelles sauf que cela peut vite devenir une obsession si l’on est perfectionniste comme moi. Enfin, lorsqu’on se promène, on peut enclencher des défis à réaliser en temps limité pour gagner des récompenses plus ou moins spéciales. 

Les combats sont eux aussi relativement classiques – pas de réticule de visée – tout en apportant une touche de vitalité. Si l’on retrouve la fameuse barre de compétences, celle-ci est limitée et nous impose donc de choisir nos pouvoirs en fonction de notre stratégie, surtout que le choix est assez large pour éviter que notre personnage ne soit bloqué dans un « stéréotype ».

En plus, lorsque l’on utilise une compétence, on voit sur le sol son rayon d’action, ce qui oblige à se positionner pour optimiser son attaque. De même, les attaques spéciales de mobs, donc celles qui font bien mal, apparaissent au sol et on peut donc essayer de les esquiver. Les combats s’avèrent donc assez funs, fluides et rythmés.

L’univers du jeu n’est pas très original : c’est supposé être de la science-fiction, cependant nous ne sommes pas vraiment loin de la fantasy incorporant quelques éléments technologiques. Ce qui sauve le tout est le ton humoristique du jeu qui ne se prend pas au sérieux. Il n’y a qu’à voir les mignons Chuas complètement psychopathes ou l’animation débordante de feux d’artifice lorsque l’on gagne un niveau. Cela pourra ne pas passer pour certains, mais avec moi, ce ton décalé a fait mouche.

Wildstar est également l’un des rares MMO a proposer dès sa sortie un système de housing. A partir du niveau 14, on peut ainsi posséder sa maison et la décorer comme bon nous semble grâce à divers objets achetés ou même lootés dans le monde. Certains éléments procurent des buffs ou des bonus intéressants ou encore des portails vers des raids. Bref, de quoi bien nous occuper.

Conclusion

Wildstar n’est pas original. Au contraire, il se montre très classique. Cependant, tout comme World Of Warcraft à son époque, il parvient à prendre ces éléments vus et revus dans tous les MMO’s, à les re-penser et à les incorporer dans un ensemble qui fonctionne très bien et devient vite accrocheur. De plus, le jeu est très bien finalisé dès sa sortie (ce qui devient trop rare dans le monde du MMO) en proposant directement des donjons, du PVP, des raids à 40, de l’artisanat ou encore de l’housing.

Bon, il n’est pas exempt de défauts et son abonnement mensuel n’en est pas un des moindres. Mais j’ai accroché et je ne peux donc que vous inviter à l’essayer pour vous faire vous-même votre propre avis dessus.

Wildstar est disponible uniquement sur PC.