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Project Cars, premier du nom, a connu un développement assez agité entre multiples reports et financement participatif. On avait pourtant adoré cette première version exigeante mais mal dégrossie.

Avec Project Cars 2, les développeurs de Slightly Mad Studios avaient un objectif bien établi : corriger les soucis de leur premier titre, le bourrer de contenu et surtout s’imposer face aux ténors du genre sur consoles.

Voici notre test de Project Cars2…

Quand on est un néophyte de la simulation automobile et qu’on découvre Project Cars 2 pour la première fois, ce qui choque en premier, c’est la difficulté de garder son bolide sur la route. Car même si Project Cars 2 n’atteint pas le niveau d’exigence de pilotage d’un iRacing ou d’un Asseto Corsa, il ne s’agit clairement pas d’un jeu accessible au premier chauffard venu.

La preuve : quand les aides au pilotage sont toutes activées par défaut chez les concurrents, dans Project Cars 2, il faut aller les activer soi-même. 

Autant être clair, Project Cars 2 s’adresse aux pilotes en herbe qui veulent progresser en pilotage. Si vous voulez collectionner des voitures par paquets de 100 et vous tirer la bourre sans que chaque virage s’apparente à une souffrance, allez voir chez Forza ou Gran Turismo. Ici, c’est du sérieux mais du sérieux pédagogique et fun quand même.

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Un contenu hétéroclite mais très conséquent.

Si le premier Project Cars proposait un contenu un peu chiche, Project Cars 2 nous bombarde littéralement de voitures et d’activités.

Plus de 180 voitures dont les Ferrari (qui manquaient quand même un peu jusqu’ici) et un partenariat avec ma marque favorite : McLaren.
Plus de 140 tracés partagés sur plus de 40 circuits allant du plus connu au plus exotique. On peut même courir sur des circuits aujourd’hui disparu comme un Spa « old school » de toute beauté. Et cerise sur le gâteau, tout ce contenu est débloqué d’entrée de jeu.

Pas de monnaie virtuelle ou de trophées à gagner pour piloter la voiture de nos rêves. On peut se lancer au volant d’une grosse proto après 20 secondes de jeu. Mais attention, si vous n’avez jamais mis vos gants sur une simulation un brin exigeante, ce n’est pas vraiment conseillé.

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Les modes de jeux sont assez classiques entre la course personnalisée (où l’on peut même faire une endurance de 24 heures), le mode multijoueur toujours aussi exigeant et un mode carrière en nette amélioration.

Ce mode carrière, justement, propose de participer à près de 30 championnats différents allant du karting à l’Indy car en passant par toutes les catégories imaginables. Point positif pour ceux qui, comme moi, avaient apprécié moyennement le passage par la case karting du premier jeu, on peut choisir son championnat et dès le premier niveau, on a le choix entre le karting, les premières courses de monoplaces ou les premiers championnats sur voiture de série.

Bien évidemment, Project Cars 2 reste un jeu assez sérieux et le mode Carrière consiste donc surtout à enchaîner les courses et les victoires (ou les dernières places, ce qui est plus probable) sans autre procédé pour rendre la progression fun ou amusante.

On a quand même la possibilité de participer à des mini-événements organisés par nos marques favorites et disposer de quelques objectifs accessoires au championnat. Ce n’est pas vraiment Project cars 2 qui vous fera vivre la vie d’un pilote de course. Non, au contraire, il vous donnera les clés pour en devenir peut-être un !

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Une simulation exigeante.

La grande force de Project Cars 2, c’est son modèle de simulation. Bien entendu, les puristes vont crier au scandale en me lisant (et ils auront partiellement raison) car Project Cars 2 se situe entre les pseudo-simulations du type Forza ou Gran Turismo et les simulateurs professionnels. Bref, un excellent point de départ si vous voulez apprendre le pilotage et progresser.

Cette force est aussi la faiblesse du jeu car de nombreux joueurs risquent bien de se casser les dents dès le premier virage. Mon conseil : choisissez une voiture pas trop puissante pour démarrer (la coupe Ginetta du premier niveau du mode Carrière est un bon point de départ), apprenez le comportement de votre voiture, apprenez le circuit et n’essayez pas de claquer un temps dès votre premier tour. D’abord, vos pneus seront encore trop froids et surtout, vous risquez de finir dans l’herbe même en ayant l’air d’être prudent.

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Le modèle physique a évolué assez nettement par rapport au premier jeu, particulièrement dans les changements d’adhérence qui me sont apparus nettement plus brusques que dans le passé. Mais là où Project Cars se distingue de la concurrence, c’est dans sa capacité à nous mettre dans un nombre incroyable de situations de pilotage différentes. Non seulement, chaque voiture a son propre comportement mais la piste elle-même évoluera au cours de la course. Avec un cycle jour/nuit très progressif, une météo permettant de choisir parmi 17 scénarios et une gestion des saisons, les possibilités sont presque infinies.

La météo dynamique montre également tout son potentiel. Une tempête peut s’abattre sur la piste avant de s’arrêter aussi brutalement qu’elle n’a commencé laissant derrière elle d’énormes flaques d’eau qui resteront parfois présentes alors que le reste de la piste s’assèche au soleil. Et gare aux roues dans l’eau !

Visuellement, Project Cars 2 s’avère assez joli mais commence à un peu souffrir de l’âge de son moteur graphique face aux productions plus récentes. On peut aussi regretter la présence de quelques bugs mineurs comme la disparition fréquente de la ligne de pilotage ou un clipping assez présent.

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Enfin, sachez que Project Cars 2 est tout à fait jouable à la manette (contrairement au premier jeu) à condition de passer un peu de temps dans les options pour configurer sa manette en fonction de ses envies. Il faudra rester assez doux sur les gâchettes particulièrement à l’accélération pour ne pas partir en tête à queue mais les contrôles sont globalement bien mieux maîtrisés que dans le premier jeu. Ceci dit, un jeu d’un tel niveau de simulation se déguste clairement mieux au volant. Ceux-ci sont toujours aussi bien supportés avec un niveau de retour d’information impressionnant et un retour de force plus violent que jamais.

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Conclusion

Project Cars 2 est un petit bijou de simulation de course automobile. Sans atteindre le statut des ténors du genre, il se montre particulièrement complexe à prendre en main tout en sachant garder son côté fun. Idéal si vous cherchez quelque chose d’un peu plus réaliste (mais aussi complexe) que les éternels Forza ou Gran Turismo.

Il ne reste finalement plus qu’à rendre le mode Carrière un peu plus palpitant et à s’ouvrir encore plus aux pilotes moins expérimentés pour faire de Project Cars, une licence universelle de pilotage.

Encore une fois, Project Cars 2 renforce son statut de jeu de référence pour les fans de sport automobile, là où des licences plus populaires s’adresseront plutôt aux fans de voitures. Tout est dans la nuance.

Ma Note : 9/10

Project Cars 2 est disponible sur PS4, Xbox One et PC.

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2 commentaires sur “[Test] Project Cars 2 : Quand course automobile rime avec excellence

  1. est tout à fait jouable à la manette (contrairement au premier jeu) à condition de passer un peu de temps dans les options pour configurer sa manette en fonction de ses envies. Il faudra rester assez doux sur les gâchettes particulièrement à l’accélération pour ne pas partir dans les d’écore se jeux est fantastique

  2. est tout à fait jouable à la manette (contrairement au premier jeu) à condition de passer un peu de temps dans les options pour configurer sa manette en fonction de ses envies. Il faudra rester assez doux sur les gâchettes particulièrement à l’accélération pour ne pas partir dans les d’écore se jeux est fantastique

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