Overlord est un manga de Hugin Miyama tiré d’une light Novel par Kugane Maruyama et ayant déjà donné naissance à un anime. Depuis ce 20 janvier, les éditions Ototo nous proposent de découvrir ce titre. Voici mon avis sur un manga dont l’univers ne peut qu’interpeller les gamers et plus particulièrement les joueurs de MMO…
Les prémices d’Overlord s’avèrent relativement classiques : un joueur se retrouve coincé dans un monde en réalité virtuelle. Yggdrasil est un DMMO-RPG (Dive Massively Multiplayer Online Role Playing Game, en gros un MMORPG en VR) qui connut un très grand succès, l’équivalent d’un WOW. Mais c’est la fin et les serveurs vont fermer. Comme pour beaucoup de MMO, c’est l’occasion pour des joueurs nostalgiques de se reconnecter pour dire adieu à ce jeu sur lequel ils ont passé des centaines d’heures (City of Heroes, je pense à toi…).
C’est le cas pour Momonga, chef de la plus puissante guilde du jeu « Ainz Ooal Grown ». Cependant, il se trouve être le seul, les autres membres s’étant désintéressés ou ayant d’autres obligations (enfant, travail…) et lorsque les serveurs doivent fermer, une chose étrange se produit : il semble être transporté dans le monde du jeu où les PNJ prennent vie. Cependant, le monde semble avoir changé également.
La trame de l’histoire se centralise donc sur la découverte de ce nouveau monde tout en recherchant d’autres joueurs, la grande question étant Momonga est-il le seul dans cette situation. Ce genre de scénario fourmille ces dernières années et Ototo publie même des mangas d’une des séries phares de cette vague, Sword Art Online.
Heureusement, Overlord parvient à se montrer original.
Contrairement à la plupart des autres mangas où le héros doit tout apprendre et ne brille pas par ses compétences au début, Momonga est surpuissant, intimidant avec son avatar squelette, dispose d’armes du plus haut niveau et dirige une guilde dont les personnages non-joueurs ne sont pas en reste avec une puissance également impressionnante. Bref, il n’a pas grand chose à craindre. Ce qui n’empêche pas ses subalternes de vouloir le cocooner un peu, donnant lieu à quelques scènes humoristiques.
De plus, ici Momonga semble ne se soucier que très peu du fait d’être bloqué dans cet univers : son objectif n’est pas tant d’en sortir que de l’explorer, de comprendre ce qui se passe (est-ce toujours un jeu ou est-il dans un vrai univers de fantasy) et de voir si d’autres personnes se trouvent dans la même situation. C’est une approche assez rafraîchissante.
Ce premier tome pose donc de bonnes bases et j’attends le suivant avec impatience : j’espère qu’il approfondira le caractère des PNJ entourant Momonga qui pour l’instant servent surtout de ressort comique et qu’il donnera des pistes sur les questions laissées en suspens par ce tome.
L’édition se montre soignée avec une belle couverture mate, une page couleur au début, des textes explicatifs de certains aspects du « jeu » (magie, arts martiaux…) entre les chapitres et un court récit à la fin. Le design des personnages est bien réussi et j’apprécie particulièrement l’armure d’Albedo à la fin du volume qui ne sombre pas dans le cliché de l’armure aérée souvent réservée aux femmes. A noter d’ailleurs le court récit à la fin du manga qui se moque de ce genre d’armures.
Conclusion
Gameuse dans l’âme, les histoires parlant de MMORPG où le joueur se retrouve bloqué dans ce monde virtuel ne peuvent que m’attirer. A vrai dire, j’aimais déjà ce genre d’histoire lorsqu’il s’agissait de livres (Fushigi Yugi) ou autres.
Overlord reprend ce concept populaire tout en parvenant à y apporter une certaine originalité. Ce premier tome m’a donc bien plu et j’attends d’en découvrir la suite avec impatience.
La preuve qu’Overlord ne m’a pas laissée indifférente : je suis allée voir si je ne pouvais pas trouver une figurine de la série. Pour l’instant j’ai touvé 2 Nendoroids et une figurine PVC sexy d’Albedo qui me tenterait bien mais je suis forte et je résiste vaillamment^^
Bref, vivement le tome 2. En attendant, je vous invite à découvrir le tome 1 déjà disponible aux Editions Ototo. Vous pouvez en lire un extrait directement sur le site des éditions Ototo.
L’histoire me rappelle Sword Art Online. Trop bien ce mangas, tu connais ?
Est-ce que le tome 2 est sorti?