Le nouveau Zelda, sous-titré Breath of the Wild est attendu depuis déjà de longues années. A tel point qu’il sortira en même temps sur Wii U (dont ce sera sans doute le chant du cygne) et sur la nouvelle NX dont on ne sait encore rien.
Voilà qui deviendrait presque une habitude pour la licence puisque Nintendo nous avait déjà fait le coup avec Twillight Princess à cheval entre la Gamecube et la Wii. Mais ce qui impressionne le plus au cours de ce premier contact avec Breath of the Wild, c’est la rupture apparente de la tradition des Zelda afin d’y injecter des éléments très occidentaux. Sans doute un désir de Miyamoto-san d’occidentaliser ou en tout cas de moderniser le gameplay historique de la licence Zelda. Voici nos premières impressions sur Zelda Breath of the Wild…
Et quoi de mieux pour juger de cette nouvelle approche que de nous proposer de découvrir les premiers instants du jeu.
Une mise en bouche assez originale puisque si Link reste bien le héros et que l’on comprend qu’une grande destinée l’attend, on ne reconnait pas forcément la marque Zelda au cours de cette courte intro. On se réveille dans une grotte tandis qu’une mystérieuse voix nous guide vers la sortie et que nous nous équipons de notre matériel de base (un bout de bois pour faire office d’épée).
L’ambiance de cette introduction fait plus penser aux œuvres d’un certain Fumito Ueda (Ico, Shadow of the Colossus) : Peu de dialogues, une musique lancinante mais jamais envahissante, une vraie réflexion offerte autour du silence et beaucoup de mystères à découvrir. Je n’ai malheureusement pas pu aller bien loin dans l’aventure mais j’ai bien accroché à cette ambiance différente des autres Zelda.
Histoire d’un peu mieux appréhender les nouveautés de gameplay, Nintendo proposait d’expérimenter son nouveau Zelda aux commandes d’un Link un peu mieux équipé dans une petit zone ouverte où l’on se rend vite compte que ce Zelda sera un vrai monde ouvert où l’on gambadera partout où on le souhaite.
Plusieurs éléments frappent immédiatement l’habitué des jeux Zelda. Ainsi, une barre de « bruit » nous indique notre niveau de camouflage pour se la jouer infiltration tandis que les traditionnels cœurs de vie se récupèrent maintenant en mangeant. Il y a d’ailleurs un système de cuisine assez amusant, mais qui semble assez classique si on a pris Cuisine comme métier dans World of Warcraft.
A noter aussi qu’une barre endurance empêche Link de sauter dans tous les sens comme un cabri. Après avoir gambadé dans cette petite zone, j’ai pu chasser pour me faire à manger mais aussi partir au combat dans de petites quêtes annexes et le système de combat ne m’est pas apparu bien différent des précédents épisodes. Au milieu de beaucoup de changements, le système de combat ferait donc figure de pilier pour la licence.
Je vous avoue que nos premières impressions sur ces quelques minutes passées sur Zelda Breath of the Wild se sont avérées être très différentes. Moi-même (Quantic), j’ai plutôt été séduit par l’ambiance du jeu, par la prise de risque de Nintendo et par l’apparente occidentalisation de son système de RPG mais contrairement à Aelya, je ne suis pas un fan convaincu de la série Zelda.
Aelya, justement, a eu un peu plus de mal à accrocher à des modifications aussi drastiques de ce qui a toujours fait de Zelda, Zelda : le changement d’épée, devoir manger pour gagner des cœurs, etc. Cela ne veut pas dire que le jeu sera décevant. On sait que la série s’est déjà réinventée plusieurs fois avec brio : le fan du faux elfe vert devra simplement accepter de nouvelle références pour rentrer pleinement dans cette nouvelle aventure.
Zelda Breath of the Wild est prévu pour Mars 2017 sur Wii U et NX.