State of Decay a déjà une belle carrière sur Xbox 360 mais c’est maintenant une version remastérisée pour Xbox One qui montre le bout de son nez. L’occasion de redécouvrir tout ce qu’on appréciait dans ce « Zombie survival » mais aussi ce que l’on appréciait moins. Alors, ce remaster passera-t-il à la casserole ?
Les zombies sont à la mode depuis quelques années. Entre les nombreux jeux multijoueurs déjà disponibles (Dayz, H1Z1) et les série télévisées (The Walking Dead), le geek est un peu laissé à l’abandon de l’appétit dévorant de producteurs voyant une machine à cash s’emballer. Et si la qualité des productions est parfois discutable, il faut reconnaitre que la recette fonctionne correctement quand elle est bien exploitée.
On ne peut certainement pas accuser State of Decay de se montrer opportuniste puisque le jeu d’origine date déjà d’il y a 2 ans et se distingue de la grande majorité des productions actuelles en étant centré sur son mode solo. Si votre truc, c’est de vous faire torturer en ligne par d’autres survivants sadiques, passez votre chemin. Dans State of Decay, votre seul ennemi, c’est vous… enfin, non, il y a des zombies aussi mais vous avez compris…
Dans cette édition « vaguement » remastérisée et nommée « Year One Survival », un peu comme si les survivants fêtaient leur première année avec les zombies. Bravo les gars, pour fêter ça, on va ouvrir une bouteille de Champomy et le dernier paquet de chips sur Terre. C’est la fêêêêêête ! Euh, pardon, je disais donc que cette édition reprend tout le contenu de l’édition originale ainsi que les deux DLC sortis entre temps.
La remastérisation est clairement le point qui fâche le plus car celle-ci se limite au minimum syndical. Un passage au 1080p, des animations supplémentaires, quelques effets de lumière et l’affaire est faite. Tous les bugs qui garnissaient la version d’origine sont donc toujours présents et c’est vraiment dommage.
Cela ne rend pas, pour autant, le jeu mauvais mais cela donne une mauvaise impression quant à la motivation des développeurs à produire une version Xbox One de qualité. C’est d’autant plus dommage que le jeu en lui-même est plutôt réussi.
On est dans la peau d’un survivant et plus que juste survivre, il s’agit de se regrouper avec d’autres survivants et de faire ce qu’il faut pour garder la cohésion dans le groupe. Le moral de son groupe est fondamental pour garantir la survie de tout le monde. Et pour survivre, il faut bien entendu partir fouiller les environs à la recherche de matériel et croiser au passage des zombies affamés. Il s’agit alors de ne pas faire trop de bêtises pour ne pas perdre de camarade au risque de mettre un coup de déprime à tout le monde.
C’est bien cet aspect du gameplay qui rend State of Decay intéressant car le gameplay d’action proposé est réduit à son niveau le plus simpliste. Même constat pour le scénario. Le solo scénarisé se montre assez peu intéressant et très conventionnel tandis que le mode consistant à survivre le plus longtemps possible réussit bien mieux à nous accrocher à notre console pour battre notre précédent record.
Conclusion
State of Decay : Year One Survival Edition est une remastérisation assez décevante d’un jeu qui n’a pas vraiment marqué les esprits à sa sortie. Pourtant, ce jeu de survie en milieu zombie entièrement et exclusivement solo peut se montrer vraiment intéressant si l’on n’apprécie pas forcément de jouer en ligne avec des inconnus dont on ne connait rien des intentions.
Le gameplay d’action n’est pas inoubliable tandis que la gestion journalière de son groupe de survivants pourra attirer les plus planificateurs d’entre vous. Ce n’est donc pas un jeu immanquable sur Xbox One mais une bonne manière de découvrir un bon survival zombiesque si vous ne l’aviez pas encore fait sur Xbox 360.
Ma Note : 7/10
State of Decay : Year One Survival Edition est disponible sur Xbox One (et PC)
Notre jeu gratuit de la semaine : Papa’s Cheeseria, un jeu culinaire assez classique mais toujours aussi addictif.