A sa sortie, Bayonetta premier du nom s’était imposé comme la nouvelle référence du Beat’em all. Malheureusement, malgré cette renommée méritée, les ventes du jeu s’avérèrent relativement faibles et le jeu fut donc un échec commercial. Du coup, l’arrivée d’une suite était fortement compromise.

Heureusement, Nintendo vint à la rescousse et, en contrepartie d’une exclusivité Wii U, finança le développement de Bayonetta 2. Alors, Nintendo a-t-il bien fait de mettre la main à la poche ?

Je n’ai qu’un mot à répondre : Oui ! A vrai dire, je voulais me contenter de vous dire de courir l’acheter mais Quantic m’a fait les gros yeux… Donc je dois me creuser les méninges pour vous expliquer ce qui fait de ce jeu un must have qui à lui seul devrait vous faire craquer pour une Wii U. Enfin, cela reste une opinion personnelle, mais voilà, vous avez mon avis 😉

Comme dans le précédent volet, notre jolie sorcière affronte moult adversaires, anges ou démons (pas de traitement de faveur^^) dans le but de sauver l’âme de sa copine Jeanne qui se trouve en Enfer. Bon, il faut le reconnaître, l’histoire s’avère tarabiscotée et difficile à comprendre mais cela n’a pas d’importance.

En effet, ce qui compte le plus dans ce jeu, c’est la classe folle de Bayonetta et sa totale démesure. Je l’avoue en voyant son nouveau look et ses cheveux courts, j’avais crié au scandale (je suis une farouche défenseuse des cheveux longs), cependant sa nouvelle coupe lui va nettement mieux et, franchement, notre sorcière nous revient plus belle que jamais. Perso, je la trouve ultra classe et la belle peut (contre « quelques » halos – la monnaie du jeu -) revêtir des tenues spéciales, et plus particulièrement des tenues Nintendo : la voir en Link vaut le détour 😉

D’ailleurs, on pouvait avoir un peu peur du fait que le jeu sortait sur Wii U, cependant, les développeurs de Platinum Games s’en sortent haut la main et les graphismes ont plutôt fière allure (malgré quelques petites faiblesses notamment au niveau de l’aliasing dans certaines villes). On ne peut malgré tout s’empêcher d’imaginer ce qu’un tel jeu aurait pu donner sur une « vraie » console next-gen…

Surtout que Bayonetta 2 nous offre des combats plus démesurés les uns que les autres. Les combos s’enchaînent avec une débauche d’effets visuels. On se retrouve ainsi à affronter un adversaire tandis que, dans l’arrière-plan, une de nos invocations livre aussi un combat titanesque dans lequel on intervient. 

Le gameplay des combats s’est affiné. Ainsi, les QTE ont quasiment disparu, esquiver au bon moment permet de figer le temps un court instant et après avoir réalisé suffisamment de combos, deux possibilités s’offrent à nous : soit se concentrer sur un adversaire pour lui infliger une torture spectaculaire (vierge de fer, Guillotine, piège à ours, etc), soit déclencher l’Umbran Climax qui rend toutes nos attaques aussi puissantes que des fins de combos… Choix difficile, il faut l’avouer 😉

Il est en de même pour celui de ses armes : leur quantité (doubles pistolets, doubles épées, arc, fouet, lance, marteau à deux mains…) et les différentes façons de les combiner (la belle pouvant combattre avec ses mains et ses pieds) offrent beaucoup de possibilités, mais heureusement, on peut switcher entre différentes combinaison d’une simple pression sur un bouton.

Grâce à cela, combattre les différents ennemis s’avère particulièrement jouissif. Cependant, si les affrontements restent le gros du jeu, l’exploration a elle aussi été légèrement revue. Les environnements sont variés, les allers-retours évités et Bayonetta se voit dotée d’une nouvelle forme pour se déplacer : en plus de la panthère pour courir, elle se transforme également en sorte de raie manta pour se mouvoir dans l’eau (même si les déplacements ne sont pas très précis).

Le niveau de difficulté de Bayonetta 2 a été légèrement revu à la baisse, certainement pour le rendre plus accessible et pour rendre l’utilisation du Gamepad plus intuitive. On peut ainsi finir le jeu en une bonne douzaine d’heures (mais je suis lente).

Cependant, si cela peut gêner les joueurs plus hardcores, il suffit d’augmenter le niveau de difficulté pour retrouver un vrai challenge. Enfin, un mode multi-player rallonge la durée de vie en permettant d’affronter d’autres joueurs dans des arènes mais je vous avoue être bien plus attirée par le mode solo.

Conclusion

Bayonetta premier du nom était déjà tout bonnement excellent, or Bayonetta 2 est son parachèvement, le Beat’em all dans toute sa splendeur. Incarner la sublime sorcière est un vrai plaisir dans ce jeu à la démesure assumée où les combats s’enchaînent aux rythmes des piques servies par notre belle héroïne.

Si vous avez une Wii U, courez acheter ce titre, surtout qu’il existe une version reprenant le premier épisode en version ++. Si vous n’en avez pas, c’est le jeu qui pourrait vous convaincre de craquer pour cette console (et depuis quelques mois, les hits s’enchaînent sur la console de Nintendo).

Bref, moi, je suis séduite. Et vous ?

Ma note : 9,5/10

Bayonetta 2 est disponible en exclusivité sur Wii U.