Lightning Returns Final Fantasy XIII est le final de la trilogie Final Fantasy de cette génération de console (en ne comptant pas l’épisode online).
Le premier Opus se sera fait attendre, aura beaucoup fait parler de lui et aura divisé à sa sortie avec un côté couloir qui rebuta les fans historiques de la licence.
Final Fantasy XIII-2 chercha donc à se racheter une conduite en se montrant un peu plus ouvert.
Ligthning Returns tente d’achever cette transformation et de reconquérir son public en augmentant le niveau de difficulté du titre…
L’histoire de ce volet reprend plusieurs centaines d’années après la fin du précédent : le chaos a envahi le monde et celui-ci va être détruit d’ici quelques jours. Bhunivelze, Dieu de la Lumière, a désigné Lightning pour devenir la Sauveuse/Libératrice (Savior en anglais, ce qui sonne toujours mieux… pourquoi est-ce que les mots anglais semblent toujours plus sympas ? C’est bizarre car la langue française regorge de mot vraiment beaux… il faut dire que dans ce cas, on rencontre le problème du masculin/féminin pas toujours glorieux… mais je m’égare^^).
Notre héroïne doit donc non pas sauver le monde, mais les âmes du plus de personnes possibles pour les conduire dans un nouveau monde. Et elle ne dispose que de 13 jours au maximum pour le faire.
Et c’est là que Square Enix relève le niveau de difficulté sacrément haut : Ligthning Returns est limité dans le temps (un peu comme l’était Majora’s Mask à son époque) et si on ne parvient pas à réussir nos missions et prolonger la vie de la terre jusqu’au treizième jour, on a perdu et on doit recommencer. Et autant le dire tout de suite, à moins de suivre un guide, il est impossible de finir le jeu du premier coup.
En effet, les minutes s’égrènent plus vite qu’il n’y parait et certains lieux, certaines quêtes ne sont disponibles qu’à des moments particuliers de la journée, chose qu’on ne peut pas savoir la première fois et qui nous fait perdre un temps précieux. Car il faut s’organiser, choisir dans quelles quêtes s’investir pour récolter assez d’âmes/énergie pour prolonger la vie du monde : va-t-on enchaîner plein de petites missions faciles mais rapportant peu ou s’essayer à une plus grosse demandant plus de temps et d’investissements mais rapportant plus ?
Vous me connaissez, partir à gauche, à droite, c’est ce que je fais de mieux, or ici, ce n’est pas possible ou l’on est puni par un Game Over. On est libre de nos choix mais il faut savoir comment les optimiser à l’avance. J’avoue donc ne pas être emballée par cette limite temporelle, mais c’est lié à mon style de jeu.
Du coup, l’exploration passe un peu à la trappe de même que l’expérimentation niveau combat : on n’a pas le temps pour ça, et il faut reconnaître que c’est assez dommage surtout que le système de combat est plutôt sympathique si l’on prend le temps de l’étudier un peu (un comble ;-)).
En effet, Lightning joue ici les reines de la mode et se pare de nombreuses tenues pour partir affronter ses adversaires. Chacune d’entre elles dispose de caractéristiques propres la destinant plus spécifiquement à un style de jeu (magie, attaque ou défense). A cela on ajoute une arme et un bouclier eux aussi possédant des pouvoirs spéciaux, et enfin, cerise sur le gâteau, c’est nous qui décidons quels pouvoirs cette tenue pourra utiliser en les liant aux boutons de notre manette (et je ne parle même pas de la possibilité de customiser la couleur de chaque tenue/arme/bouclier).
On arrive donc à un style de combat hautement personnalisable, surtout que seules trois tenues sont accessibles et échangeables à la volée durant les affrontements.
Il faut donc faire des choix stratégiques d’autant plus que les combats se déroulent en solo et que les seuls soins disponibles sont des potions. Bon, certains types de défense, en parant au dernier moment, peuvent également rendre un peu de vie mais sont plus utiles pour étourdir les ennemis.
Autre nouveauté, Lightning ne gagne pas de niveaux. Ses caractéristiques augmentent en remplissant des quêtes tandis que ses pouvoirs peuvent fusionner (deux attaques niveau 1 fusionnent pour donner une meilleure attaque niveau 1) jusqu’à atteindre un certain palier, alors on pourra utiliser l’élévation pour le passer Niveau 2. Comme c’est nous qui choisissons quels pouvoirs sont attribués à une tenue, cela rajoute à la personnalisation de Ligthning et à sa façon de combattre.
Toutes ces possibilités sont vraiment intéressantes, malheureusement comme on court après le temps, on se retrouve un peu frustré de ne pas pouvoir correctement expérimenter mais devoir se consacrer aux quêtes nécessaires pour éviter une fin prématurée… et quasi inéluctable la première fois.
Alors oui, on peut recommencer le jeu en gardant toutes les tenues, armes et pouvoirs gagnés précédemment mais je trouve cela relativement frustrant. J’aurais préféré pouvoir prendre mon temps, faire les choses à ma façon. Car, attention, je n’ai rien contre les timers (un très bon exemple est leur utilisation stressante à souhait mais très réussie dans The Walking Dead), mais ici, cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête m’a plus énervé qu’autre chose, surtout dans un RPG (J’avais déjà ressenti la même chose avec Majora’s Mask). Mais il s’agit là de mon opinion : d’autres vont se réjouir et adorer cette difficulté corsée et cette limite de temps.
Conclusion
Lightning Returns Final Fantasy XIII clôt la série des FF sur cette génération de console comme FFXIII l’avait entamé : de façon légèrement controversée.
Le jeu propose un système de combats et de personnalisation de Lightning très intéressant. Le monde se veut ouvert, proposant de nombreuses quêtes que l’on peut décider de faire ou non.
Cependant, Square Enix fait le choix d’augmenter la difficulté en limitant le temps de jeu, or cette limite de temps se révèle si contraignante qu’il en devient quasi impossible de finir le jeu sans avoir une solution à côté de soi.
Certains adoreront, se rappelant les jeux d’antan qu’il fallait connaître sur le bout des doigts pour réussir, d’autres se sentiront frustrés de se voir quelque peu museler par ce timer ne leur permettant pas d’explorer ce monde ouvert à leur convenance. Moi, je me retrouve clairement dans cette seconde catégorie.
Ma note : 7/10
Salut,
Meci pour ces informations. J’ai hâte de découvrir ce petit bijou et d’en juger par moi-même.
Au revoir.
Je fais parti de ceux qui estiment que ce contre-la-montre est plutôt nécessaire pour la cohérence du récit de fin du monde. Ca rappelle les bons vieux Majora’s Mask et autre Valkyrie Profile.
Inutile d’avoir une soluce à coté sauf si on veut réaliser un parcours sans faute dans la gestion du temps. Le jeu est finissable sans guide mais il ne faut pas hésiter à commencer par le mode facile.