Je vous ai déjà parlé quelques fois de The Last of Us, le prochain jeu des studios Naughty Dog, déjà responsable de l’excellente série des Uncharted. Mais cette fois, les choses sérieuses commencent puisqu’à quelques semaines de la sortie, j’ai pu jouer à une preview rassemblant deux niveaux du jeu.
Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, The Last of Us prend place dans un monde post apocalyptique où une mystérieuse épidémie transforme les hommes en zombies fongiques (à tête de champignons). Nous incarnons Joël, un survivant au passé pas très clair, accompagné de la jeune Ellie qui se retrouvent à crapahuter ensemble dans ce monde hostile.
Les deux niveaux de cette preview assez courte (une bonne demi-heure à tout casser) ont comme objectif de nous montrer les différents gameplays proposés qui s’avèrent assez différents de ceux d’un Uncharted, même si la vue à la troisième personne est conservée. Ainsi, dans le premier niveau, on parcourt une ville abandonnée à la recherche de Bill, un ancien « ami » de Joël.
Et la première chose qui saute aux yeux, c’est la qualité graphique du jeu. On est tout simplement ébahi par ce qui est affiché à l’écran. A se demander comment les petits gars de Naughty Dog réussissent à exploiter une PS3 quasi à la retraite pour afficher une telle qualité visuelle.
Au cours de la découverte de la ville, on croise quelques zombies, pas toujours faciles à abattre dans l’excitation de la rencontre mais surtout on découvre les nombreuses phases d’exploration que ce jeu proposera. On ramasse du matos qui pourra par la suite être crafté et on progresse à travers les pièges que Bill a tendus aux zombies.
Point très positif : Ellie qui est un perso non contrôlable n’est pas le boulet que l’on pouvait craindre et son IA est plutôt soignée. Bon, elle n’est pas d’une aide énorme en jeu mais très rapidement, une sorte d’instinct paternel se met en place et on cherche à la protéger de toutes les horreurs de cet univers. Ce qui promet de bien jolies scènes dans la version finale.
Dans le second niveau, beaucoup plus court, Joël et Ellie tombe dans un piège tendu par des bandits. Et là, on se retrouve avec à peine quelques balles et une dizaine de méchants qui nous ont coincés dans une arrière-boutique. L’IA des ennemis humains montre toute sa qualité puisque ceux-ci n’attendent pas sagement derrière leurs caisses, ils vous contournent, vous encerclent et ne vous font aucun cadeau. Joël peut bien entendu les abattre mais rapidement on se retrouvera sans munitions, ne laissant comme seule alternative que de jouer au chat et à la souris pour les tuer à bout portant ou même de les utiliser comme bouclier humain.
Et c’est là que Joël montre toute sa violence, il ne fait aucun cadeau et c’est tuer ou être tué. Incarner un héros aussi trouble promet de belles émotions pour la version finale.
Un dernier mot enfin sur le système de craft que l’on a un peu l’occasion d’expérimenter à la fin de ce niveau. Il est très complet car tout ce que l’on ramasse peut être utilisé et j’ai particulièrement apprécié la possibilité de créer ses propres armes contondantes à base de battes de baseball ou de pelles combinées avec des ciseaux…
Quand je vous dis que ce jeu sera plutôt du genre bien violent.
Difficile donc de dire si The Last of Us tiendra toutes ses promesses. Le gameplay apparait assez classique pour le genre mais la qualité visuelle du titre et les IA’s très prometteuses me laissent espérer que ce jeu sortira vraiment de l’ordinaire.
Finalement, ce titre mise beaucoup sur son univers ultra violent, sur son ambiance post-apocalyptique et sur la relation père-fille qui ne manquera certainement pas de naître entre Joël et Ellie. Mais pour juger de ces éléments, il faudra jouer à une version finale car cette preview était un peu trop courte pour se plonger dans l’ambiance.
The Last of Us est prévu le 14 Juin prochain en exclu sur PS3.
Je doute beaucoup du rendu finale de ce jeu même si ces graphismes sont vraiment Badass. Ce seras un jeu a attendre au tournant :
Encore merci pour cet article bien comme il faut !