Des quatre coins de l’univers,
Quand triomphe le mal, tadam tadam…
Sans hésiter ils partent en guerre
Pour un monde idéal…
Les chevaliers du zodiaque
S’en vont toujours à l’attaque
En chantant une chanson bien haut
C’est la chanson des héros, tadam tadam…
En entendant ces paroles, une génération entière a des frissons et se remémore ce dessin animé japonais qui passait dans le Club Dorothée (d’abord non-censuré – une vingtaine de minutes – puis de plus en censuré, les épisodes ne faisant plus que 5-10 minutes à la fin)…
Les aventures de Seiya, Shyriu, Hyoga, Shun et Ikki restent gravées dans ma mémoire et j’ai toujours quelques figurines de l’époque dans un carton. Bon, j’avoue que j’ai longtemps cru que Shun était une fille mais je blâme le doublage français qui lui avait mis une voix de fille à l’origine ! Autre surprise lorsque j’ai lu le manga : me rendre compte que tous ces personnages n’ont que 13 ans…
Bref, je suis une fan de la série et j’attends toujours une adaptation en jeu vidéo digne de ce nom.
Alors est-ce que Saint Seiya – La bataille du Sanctuaire va embraser mon cosmos ?
Le jeu de Namco Bandai reprend très fidèlement l’histoire de la série et en particulier le passage du sanctuaire. Pour l’occasion, le générique original japonais a été entièrement refait en image de synthèse et les fans seront ravis d’entendre les notes de Pegasus Fantasy.
Il faut d’ailleurs noter que le jeu est en japonais sous-titré : c’est très chouette pour l’authenticité mais comme les personnages ont tendance à parler pendant les combats, à moins de parler japonais, on rate pas mal de choses.
On commence juste après que Saori ait reçu la flèche d’or en plein coeur : il faut donc passer les 12 maisons des chevaliers d’or et atteindre le grand pope pour la sauver.
Dans le Dessin Animé, la première maison, celle du bélier (Mü) servait à réparer les armures des chevaliers, ici, elle servira de tutorial.
Le jeu se veut donc fidèle. Et en effet, chaque phase du jeu reprend les évènements de la série : on change de personnages en accord avec les chevaliers d’or qu’ils ont affrontés, et dans le même ordre. Même les combats contre les boss sont découpés de façon à suivre les événements de la série.
De plus, chaque chevalier a ses propres attaques spéciales. On peut voir Seiya tracer les étoiles de sa constellation, Hyoga battre des « ailes »… Les chevaliers de Bronze vont aussi parfois enlever leur armure comme dans le D.A.
Quelques adaptations mineures ont bien été faites, mais dans l’ensemble, on peut louer cet aspect de Saint Seiya – la Bataille du Sanctuaire. Malheureusement, il s’agit là d’un des seuls points positifs.
Graphiquement, le jeu ressemble plus à de la PS2 améliorée qu’à de la PS3 et souffre d’une répétitivité excessive, que ce soit dans les combats ou dans l’histoire.
En mode histoire, un schéma classique est utilisé : une phase de beat-them all à la Dynasty Warrior pour accéder au temple du chevalier d’or suivi du combat contre ce chevalier. Et ce pour les 12 maisons.
Les combats eux-mêmes s’avèrent répétitifs. Lors des phases Beat Them All, on peut se contenter de faire du bash button, il faut dire que les commandes le permettent facilement : un bouton attaque faible, un autre attaque puissante, le rond et R1 pour les attaques spéciales, un bouton pour le 7ème sens… De même, les combats contre les boss souffrent d’une monotonie certaine : ceux-ci vont répéter les mêmes attaques indéfiniment… Il suffit donc de comprendre le cycle et d’attaquer en conséquence.
De plus, la réactivité de notre personnage laisse à désirer. En effet, si on a la malchance de tomber au sol, il peut parfois se révéler difficile de se relever vu que notre personnage met trois plombes à faire cette action et que pendant ce temps l’adversaire continue à attaquer, nous refaisant tomber direct… Un peu frustrant…
On ajoutera à cela une linéarité excessive : il n’y a rien à explorer et l’on est sans cesse confronté à des murs invisibles. Enfin, d’un autre côté, c’est un peu la même chose dans la série : combien de fois ne me suis-je pas demandée pourquoi il ne passait pas par un autre chemin…
Le jeu propose un mode mission où l’on peut incarner les différents chevaliers débloqués au fil de l’aventure ou ceux disponibles en DLC, et oui, il faudra payer pour pouvoir incarner certains tels que les chevaliers de Poséidon.
Par contre, je me dois de noter qu’on peut jouer Marine ou Shaina^^
Certaines missions sont également jouables en co-op mais ne sauveront pas le jeu pour autant.
Enfin, un petit aspect RPG permet de rendre le jeu moins monotone : on gagne de l’xp et des points que l’on peut dépenser pour booster les capacités des chevaliers.
Conclusion
Saint Seiya – La bataille du Sanctuaire n’est malheureusement pas le jeu qu’attendent les fans de la série depuis 25 ans maintenant.
On peut saluer sa fidélité à la série et le fait que l’on puisse incarner bon nombre de ses personnages mythiques, mais malheureusement cela n’est pas suffisant pour convaincre.
Le jeu et les combats répétitifs manquent d’intérêt et les graphismes d’un autre âge ne font pas honneur à la série.
Bref, seuls les fans purs et durs de la série pourront être intéressés par ce jeu.
Ma Note : 5,5/10
C’est vrai que c’est répétitif, perso j’ai pas vraiment accroché même si les trophées tombent rapidement.
Je vous trouve plutôt sévères ici…
« des graphismes d’un autre age »?? Mais c’est juste sublime et parfaitement dans l’esprit de l’animé!! Les attaques big bang reprennent fidèlement chaque coup légendaire, les personnages sont impeccablement modélisés en 3D et souvent même plus beau encore que dans le DA. Pour le coup je ne suis vraiment pas de votre avis.
Par contre sur le coté répétitif, là y a rien à ajouter, c’est clair qu’on finit par tourner en rond…
Mon plus gros regret par rapport à la version jap, c’est la disparition des musiques originales, remplacées ici par de banales mélodies vaguement ressemblantes, hélas… (je ne compte donc pas me défaire de ma version jap!)
@ Chouchi27 > les trophées tombent en effet rapidement au début (jusqu’à 50% environs), mais décrocher le Platine est loin d’être une mince affaire, et surtout pas un « fast platinum » crois moi!
merci pour ces conseils, c’est tres interessant!