Ma première rencontre avec la dernière licorne s’est faite dans un cinéma.
A vrai dire, il s’agit du premier film que j’ai vu au cinéma. Il est sorti en décembre 1985 en France : j’avais 2 ans et demi et pourtant son histoire, ses personnages sont restés gravés dans mon esprit, je pouvais revoir certaines images dans ma tête.
Je rêvais que le film sorte en cassette vidéo mais malheureusement, on ne l’a jamais trouvé. Il a fallu attendre une miraculeuse rediffusion au cinéma puis l’ère du DVD pour que je puisse le revoir. Je me suis même procurée la version DVD anglaise (puis la française que j’ai surtout prise pour la montrer aux plus jeunes ne comprenant pas encore la langue de Shakespeare^^) tellement je l’attendais.
A l’époque j’avais pris une tonne de printscreens de ces DVDs et même fait des gifs animés, malheureusement, tous ceci est stocké sur un DVD caché quelque part dans un carton du déménagement.
Bref, ce « film » fait partie de mes films cultes. J’avoue ne plus savoir si mes parents m’avaient emmené voir la dernière licorne parce que j’aimais déjà ça ou si c’est ce film qui a fait que j’aime les licornes^^
Mais trêve de bavardages, parlons un peu du film en lui-même.
La dernière Licorne est une adaptation animée du roman du même nom écrit par Peter S.Beagle.
Fidèle au livre, elle raconte la quête de la dernière des licornes pour retrouver ses congénères.
En chemin, celle-ci rencontre Schmendrick, un magicien peu doué, et Molly Grue qui se joignent à elle.
Ils apprennent que les licornes sont retenues par le roi Hagard à l’aide d’une créature magique et terrifiante : le taureau de feu. Arrivant sur ses terres, la licorne se voit confrontée au taureau, sur le point d’être capturée, elle est transformée en jeune fille par Schmendrick.
Avec Schmendrick et Molly, elle va aller au château d’Haggard pour continuer sa quête, mais cette nouvelle apparence la change peu à peu, lui faisant oublier qui elle est vraiment et découvrir de nouveaux sentiments…
Les personnages sont loin des clichés manichéens bien/mal et sont très touchants.
J’aime beaucoup Molly, une femme plus si jeune que ça qui aurait tout donné pour croiser une licorne plus tôt, avant qu’il ne soit trop tard : sa détresse en voyant la licorne est poignante (enfin c’est peut-être parce qu’à mon âge je commence à m’identifier à elle^^).
La licorne elle-même est très intéressante car parfois à la limite de la cruauté dans son comportement mais son expérience va la faire évoluer.
Même les personnages secondaires (voire tertiaires ?) sont fouillés, tel que le chat à la jambe de bois ou le squelette.
L’histoire aborde de nombreux thèmes intéressants tels que l’identité, l’immortalité, la vérité avec une vraie réflexion sur ceux-ci.
On est également loin de l’ambiance joyeuse d’un Disney, une certaine mélancolie imprégnant l’histoire. D’ailleurs si la fin est positive, je ne suis pas sûre qu’on puisse la qualifier d’Happy Ending.
Une vraie poésie se dégage de l’oeuvre et les graphismes viennent la renforcer. Il est vrai qu’aujourd’hui ces derniers peuvent sembler assez vieux mais la magie est toujours là. J’aime beaucoup l’utilisation qui est faite des tapisseries moyennageuses ^^
Il faut dire que si le scénario et les dialogues furent produits par la société de production américaine Rankin/Bass, l’animation fut elle confiée au studio japonais Topcraft qui a, par la suite, travaillé pour Hayao Miyazaki sur Nausicaa et dont la plupart des membres ont ensuite travaillé pour le studio Ghibli (et oui, déjà à 2 ans et demi j’aimais les dessins animés japonais ;-)).
Quelques chansons chantées par le groupe America viennent agrémenter le film. Je dois avouer adorer la chanson « The Last Unicorn » que je trouve magnifique.
Je conseille donc vivement ce film d’animation ainsi que le livre, d’autant que cette adaptation est vraiment fidèle au roman.
La dernière licorne doit d’ailleurs ressortir cette année et l’année prochaine aux USA en version remastérisée et en 3D pour les 30 ans du film qui était sorti en 1982 là-bas : l’animation des personnages se verrait améliorée, des décors refaits et 7 à 8 minutes de nouvelles séquences ajoutées.
Cependant, plus rien n’a été annoncé depuis octobre 2011. J’espère que cette ressortie est toujours d’actualité car j’attends sa sortie en blu-ray (Un Blu-ray US est déjà disponible mais j’aimerais autant attendre cette version revue ayant déjà le DVD en version UK et en version FR^^).
Voici le trailer sorti pour la sortie du DVD en 2007 (mas il ne rend pas vraiment justice au film) :
OUI !! MAIS OUI !!!! Aelya… Si tu laissais tomber Quantic et qu’on se mariais toutes les deux ? :3
Tu m’as donné envie de le rererererereregarder tiens du coup 😀
Ah bon sang… idem, j’ai du le voir au cinéma tout jeune, et je l’avais en VHS (enregistré à la télé) pendant des années à en avoir usé la bande !
Je l’ai retrouvé il y a quelques années en DVD « bas prix », et je me suis jeté dessus (tout comme sur NeverEnding Story d’ailleurs).
La bande originale est restée dans ma mémoire, je l’ai fredonnée toute ma jeunesse !
Il y a quelques scènes tristes, poignantes, mais aussi terribles (la harpie O_o’)
Si il y a bien un dessin animé magique, c’est bien celui-là !
Merci de ce moment de nostalgie :’)
Si Quantic et moi n’avions pas été mariés, j’aurais dit oui…
Mais là si on divorce, il a droit à la moitié de toutes mes éditions collectors et de mes figurines… Ça serait trop dur 😉
Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à adorer ce film culte^^
Bonjour,
Un grand merci d’avoir publié cet article sur lequel je suis tombée par hasard : une vraie bouffée de nostalgie et des parfums d’enfance (bien lointaine à l’aube de mes 40 ans !!!)…
J’avais de très vagues souvenirs de ce beau film d’animation sans savoir si les images que j’avais en tête étaient du fait de ma mémoire ou de pures créations imaginaires. Revoir ces quelques images m’a confirmé dans ces souvenirs !
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