Le studio Dontnod a présenté la suite du jeu qui les a placés sur la carte du jeu vidéo mondial : Life is Strange. Reprenant les éléments clés qui ont fait le succès du premier jeu, ils en profitent tout de même pour introduire quelques nouveautés ainsi qu’une histoire totalement inédite.
J’ai pu jouer au début du premier épisode et assister à une scène se déroulant un peu plus loin dans le jeu. Voici mes premières impressions sur Life is Strange 2…
L’histoire de Max, Chloé et Rachel qui nous a été contée dans le premier Life is Strange ainsi que dans sa préquelle, Before the Storm, a marqué ma vie de joueur. Dontnod réussissait d’abord avec brio à capter les affres de l’adolescence, une période difficile par laquelle nous sommes tous passés mais surtout, le studio parisien a réussi à installer une ambiance unique, mélange de nostalgie et de mélancolie. Ajoutez à cela que je me suis vite identifié à Chloé (dans sa recherche d’un père absent) et vous comprendrez que Life is Strange est une licence spéciale pour moi.
Je l’avoue, j’espérais secrètement que Life is Strange 2 reprendrait les personnages que j’aime tant mais ce ne sera pas le cas. Je comprends la démarche de Dontnod car de nouveaux personnages étaient sans doute nécessaires mais d’un autre côté, il va falloir que ces nouveaux héros se montrent aussi attachants que Max, Chloé et Rachel. Si on se souvient de la préquelle gratuite de Life is Strange 2 : Les Aventures Extraordinaires de Captain Spirit, il n’y pas trop de soucis à se faire. Enfin, il faut insister sur le fait que tous les jeux Life is Strange se déroulent dans un même univers, on peut donc espérer croiser nos héroïnes favorites.
Dans Life is Strange 2, on suit les aventures de 2 frères : Daniel et Sean Diaz âgés respectivement de 9 et 16 ans. Au cours du premier chapitre que j’ai pu jouer, on découvre la famille Diaz et plus particulièrement l’aîné des frères, Sean. On l’aide à se préparer à partir pour une fête tandis que sa meilleure amie le conseille afin de séduire l’élue de son coeur. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, un horrible drame pousse les deux frères à s’enfuir. Les voilà maintenant obligés de se lancer dans un véritable road trip à travers les Etats-Unis pour survivre.
Si le premier chapitre ressemble fort à ce que Life is Strange nous a toujours proposé, la deuxième partie de la démo présentée s’est avérée plus instructive. On y voit Sean jouer le rôle de figure paternelle pour le jeune Daniel. Ce dernier prenant véritablement son frère comme exemple, alors que celui-ci n’est pas forcément conscient de son influence soudaine sur son jeune frère. Par exemple, Sean doit décider s’il vole une barre chocolatée pour son frère ou pas. Il est évident que sa décision influencera Daniel dans son éducation : « Je peux voler, ce n’est pas si grave » ou « Non, voler autrui, ce n’est pas bien ». Life is Strange 2 abordera en profondeur le sujet si délicat de la fratrie et on espère découvrir de nombreux dilemmes de ce type.
Visuellement, Life is Strange 2 garde la patte graphique qui lui allait si bien mais j’ai pu constater un vrai pas en avant technique. Là où le premier Life is Strange proposait des visuels artistiques mais parfois un peu simplistes et pas mal de textures se chargeant en retard ainsi qu’une fluidité souvent aux abonnés absents, rien de tout cela ici. Le jeu est beau, le travail sur les ombres et les lumières est impressionnant tandis que de nombreux bugs du premier jeu ont disparu.
Pour conclure ces premières impressions sur Life is Strange 2, j’avoue être assez confiant par rapport à la qualité de ce titre. Tout ce que l’on appréciait dans le premier jeu (ambiance, exploration, personnages intéressants, etc) est toujours bien là mais traité avec une nouvelle approche. Bien entendu, nous n’avons encore quasiment rien vu des personnages secondaires si importants dans une histoire de ce type mais les bases pour une nouvelle réussite sont bien là.
Life is Strange 2 sera disponible sur base épisodique, le premier épisode est prévu sur PS4, Xbox One et PC le 27 Septembre 2018.