Couple of Pixels est un site web rédigé par Aelya et Quantic depuis Janvier 2011.
Un homme, une femme, un belge, une française, marié pour le bonheur et le gaming après une rencontre en ligne dans City of Heroes.
La preuve vivante que les MMO’s ne sont pas que des jeux qui coupent du reste du monde !
Deux gamers intensifs, deux geeks qui s’assument totalement avec un coté otaku plus que marqué.
Ce site traite de tout ce qui nous touche de près ou de loin avec en priorité des actus et tests jeux-vidéos sans concession mais aussi les dernières nouveautés techniques, les bons films qu’on aime, les mangas qui tâchent et tout ce qui buzze de près ou de loin sur le Net.
Tout ceci avec une touche rédactionnelle mettant l’accent sur l’opposition hommes/femmes que nous espérons originale et agréable à lire.
Mais pour mieux nous connaître, voici une courte présentation des deux auteurs de ce site :
Aelya, la vision féminine
Depuis toujours, au grand désespoir de ma mère, j’ai préféré passer mon temps dans les magasins de jeux-vidéos, bandes dessinées et mangas. Je me souviens d’après-midi passées à lire/traîner dans les rayons jeux-vidéos tandis qu’elle faisait les magasins de fringues.
L’un de mes premiers souvenirs liés au jeu-vidéo est un jeu de tennis bien pixélisé sur une espèce de PC. Je suis incapable de dire si c’était un PC ou une console mais je revois encore l’écran de jeu et moi appuyant sur le clavier.
Ensuite, les choses sérieuses ont commencé quand mon père a reçu une NES pour Noël. Je nous revois encore jouer au premier niveau de Super Mario Bros et mourir lamentablement.
Par la suite, je voulais avoir chaque console ! J’ai donc manipulé ma soeur (cinq ans de moins) pour qu’elle demande des consoles/accessoires/jeux comme cadeaux. Grâce à elle, j’ai pu jouer à la Mega Drive, la N64 et la PS. Quant à moi, j’ai acheté ou reçu la gameboy, la super Nintendo, la Gamecube et la PS2. J’ai passé des après-midis entiers sur Zelda, Aladin, Mario Kart, FFVII & VIII, Devil May Cry, SSX, …
En parallèle, mon père, véritable geek, achetait PC et nouveautés mais comme il passait sa vie dessus, je n’y avais pas trop accès sauf pour certains jeux pour lesquels j’insistais beaucoup (LBA, Flashback, Civilization 2, Dune 2, Warcraft 2, Les chevaliers de Baphomet, UFO, Sim City et bien d’autres…)
Une fois que j’ai eu mon propre PC et la connexion Internet nécessaire, j’ai voulu jouer aux MMO mais l’abonnement ou plutôt son coût posait problème pour une pauvre petite étudiante fauchée. Je me suis donc inscrit à différentes bétas. Ma première expérience fut Guild Wars, que j’ai acheté à sa sortie. Ma seconde fut City of Heroes et c’est là que je suis devenue accroc et ai rencontré Quantic qui m’a invité dans sa guilde.
Ensuite, nous sommes passés sur World of Warcraft, avons renforcé nos liens pour finir par tomber amoureux et nous marier. J’ai quitté la France et nous vivons ensemble à Bruxelles avec nos deux Pc’s, nos PS3, Wii, DS, PSP, Iphones et… notre chat.
Voilà pourquoi je suis une gameuse dans l’âme: imaginez une petite fille aimant jouer aux jeux-vidéos il y a vingt ans !
Depuis toute petite, j’aimais regarder les dessins animés à la télévision à telle point que je séchais le caté pour ne pas les manquer.
Arrivée au Collège, j’ai fait la connaissance d’un garçon qui m’a parlé des mangas, ces BD japonaises encore peu connues . Il les achetait dans une des rares librairies spécialisées, Tonkam, qui commençait tout juste à publier une série : « Video Girl Aï« . Je lui ai demandé de m’acheter les volumes déjà sortis. Je me suis retrouvée avec les trois premiers volumes représentant tout mon argent de poche du mois. Quand je les ai feuilletés, je suis tombée sur les pages où l’on voyait des petites culottes ou des seins ! Je me suis dis : « Mon Dieu, Qu’est-ce que j’ai acheté ! ». Puis, je les ai quand même lus (je ne voulais pas avoir gaspillé toute ma fortune pour rien!) et là, directement, je suis devenue accroc.
J’avais 12 ans et devais supplier mes parents de m’emmener dans les librairies où l’on vendait des mangas, impossible à trouver en grandes surfaces à l’époque.
Je me rappelle mon impatience entre chaque volume et j’adorais les dernières pages du manga où l’éditeur indiquait quels titres allaient être publiés : c’est comme ça que j’ai découvert Clamp. Je me rappelle être allée dans une de ces librairies, avoir sorti mon manga et montré l’image car je ne savais pas comment prononcer « RG Veda ». Je suis d’ailleurs toujours aussi nulle pour ce genre de chose 😉
Une fois, j’ai trainé mon père dans des magasins pour acheter une figurine. On a juste trouvé des figurines à assembler et peindre soi-même et malgré ça et mon incapacité à la faire, j’ai craqué et en ai acheté une.
Quand j’ai eu le droit de prendre le RER et métro toute seule, j’allais au moins 2 à 3 fois par mois à Paris pour acheter ma dose : j’avais un itinéraire défini et optimal pour mes achats! Malgré ça, je faisais plusieurs fois des aller-retour entre les différents magasins si quelque chose me tapait dans l’oeil. Je pouvais partir le matin et ne revenir que tard le soir au grand désarroi de mes parents morts d’inquiétude.
Ma chambre s’est vite remplie de gashapons, stores, posters, goodies, artbooks mais surtout mangas et K7 d’animes.
Ah… l’achat de la 1ère cassette d’Evangelion… et puis l’attente infernale jusqu’à la sortie de la suivante…
Fan de Sailor Moon (j’y jouais même avec une copine dans la cour du collège à 12 ans! Et oui, ça peut étonner), j’ai appris qu’il en existait un jeu vidéo sur la Super Nintendo : ni une ni deux, j’ai trouvé un magasin d’import à Paris, supplié mes parents, et ai acheté le jeu + l’adaptateur pour pouvoir y jouer, le tout pour une somme astronomique pour moi (+/- 150€): j’étais endettée jusqu’au cou!!! Mais qu’est-ce que j’ai aimé ce jeu! Alors que c’était un jeu en japonais et assez pourri mais bon^^ Le pire étant quand même qu’il soit sorti quelques mois après en français et pour 3 fois rien !
J’ai vu la 1ere Japan Expo parisienne et son évolution au fil du temps : de petite convention peu connue au truc énorme d’aujourd’hui. J’ai râlé sur la vision étroite des gens : mangas = porno. J’ai brainwashé ma soeur qui est devenue elle-aussi accro : malgré ses 5 ans de moins, elle connait les premiers mangas parus en France.
Bref, j’ai suivi les parutions et nouveautés, rempli (à en déborder) ma chambre de mangas, artbooks, DVD’s et tenté de convaincre mes amies que la Japanimation, c’est fantastique et pas que du cul. je reprenais les gens quand ils parlaient de mangas pour un animé, downloadé des scans (je sais, c’est pas bien mais tous les mangas parus en France je les ai achetés), …
J’ai dû faire une pause à un moment, faute d’argent, mais maintenant, j’ai repris et me suis même mise aux figurines.
Aujourd’hui, je continue à acheter des mangas et des figurines. Quantic tente désespérément de me modérer là-dessus car on manque de place pour tout ranger !
Bref, j’étais une otaku et une gameuse avant même que ce soit la mode et je continue de l’être encore aujourd’hui partageant ces passions avec Quantic qui subit un brainwashing quotidien pour le transformer en Otaku!
Quantic, la vision masculine
Du haut de ma bonne trentaine et autant que je m’en souvienne, j’ai toujours été geek même à une époque maintenant révolue où ce terme n’était ni cool, ni galvaudé au premier acheteur de smartphone à la pomme.
Dès ma plus tendre enfance, mon grand-père devait cacher sa calculatrice pour éviter que je me jette dessus… C’était le début d’une grande passion avec les chiffres d’abord, qui m’a amenée à faire des études en sciences physiques, avec le High-Tech ensuite et avec les jeux-vidéos en particulier.
Ma première console « digne de ce nom » fut l’antique Videopac de Philips. Premier contact avec Pacman et d’autres grands classiques de l’écran 128 pixels qui abîmait les écrans et les yeux (si, si) quand on y jouait trop longtemps.
Enfin, c’est ce qu’on me disait en m’obligeant à lâcher le joystick.
Ensuite, la rencontre avec les game&watch fut fatale à mes années primaires. Nintendo me tenait à sa merci mais pourtant, c’est Sega qui me fit plonger définitivement. D’abord avec la Master System 8 bits mais surtout avec la fabuleuse Mega Drive 16 bits… J’ai même été un des rares pigeons à acheter l’appareil ultime, le Mega-cd. J’étais devenu un Ségamaniaque !
Et ensuite, le coup de massue, la rencontre fortuite au détour d’un auditoire de l’université avec le jeu PC.
Le cd-rom n’existait pas encore, je n’avais même pas de carte son sur mon pc et le DOS régnait en maître sur le jeu pc. A cette époque, le premier jeu consistait à réussir à lancer le soft acquis avec amour à coup d’autoexec.bat et de config.sys.
Civilization, Sim City, Theme Park, UFO, Dungeon Keeper, Warcraft ont bercé mes premières années de gamer adulte rapidement suivi par les éternels classiques que sont Tomb Raider, Deus Ex, Duke Nukem 3D, Diablo et tant d’autres qui m’ont marqué à jamais.
Et peu après, la révolution, l’apparition d’internet et quelques années plus tard du MMO qui reste celui qui m’a le plus marqué : Ultima Online.
A l’époque, tout se faisait encore avec un modem 28.8 Kbps et un payement à la minute de connexion. Autant dire que l’on optimisait ses sessions de jeu à la microseconde.
Pendant ce temps là, les consoles se succédaient sans m’attirer particulièrement… J’ai même raté l’excellente PS2 et la mythique Dreamcast.
Tandis qu’en bon « no life » je passais d’un MMO à l’autre, au détour d’un mmo peu connu : City of Heroes, j’ai croisé une charmante super-héroïne. Comme je jouais moi-même une fille dans le jeu (parce que bon, tant qu’à passer 40 heures/semaine avec un avatar autant qu’il soit agréable à regarder), je restais persuadé de longs mois durant que cette séduisante héroïne ne pouvait qu’être un vieux camionneur frustré jusqu’à ce que TS ne vienne me crier mon erreur dans mes oreilles.
Notre guilde se déplaçant sur un World of Warcraft naissant (et :Troll Alert: encore jouable), les emotes nous permirent littéralement de faire connaissance jusqu’à ce premier rendez-vous parisien (et oui, il lui faut bien un défaut, elle est française) qui allait tout faire basculer.
De gamer solitaire, je suis devenu un gamer en couple.
Aelya, puisque c’est bien d’elle qu’on parle, m’a vite démontrée sa geeketerie avancée
– Gameuse confirmée et Geekette à temps plein.
Même si elle cache bien son jeu derrière des arguments tout ce qu’il y a de féminin du genre : « C’est mon papa qui m’installe mes jeux », ou encore « Moi, j’y comprends rien, mon papa fait tout ». Ne lui faites pas confiance, elle a tout compris dès le début et elle ne fait qu’endormir votre méfiance afin de mieux vous démontrer sa supériorité dans Starcraft ou vous balancer un bonus pourri dans Mario Kart… pour vous prendre un tour.
– Otaku dans l’âme.
Ses achats mensuels de mangas, d’anime et de figurines pourrait facilement combler le déficit public du Burundi.
Devant de tels arguments, peu de choix se présentaient à un geek de mon espèce, si ce n’est de l’épouser.
Ces dernières années, le jeu pc est resté mon occupation principale bien que la proportion des MMO dans mon temps de jeu a bien diminué… Mais la découverte des nouvelles consoles HD (et surtout la PS3) a ravivé ma flamme de consoleux. Je partage donc mon temps de gamers entre les jeux d’hommes, les vrais, donc les jeux PC, les jeux de console HD (à lire avec le plus de condescendance possible) mais qui sont quand même vachement bien sur un écran 46 pouces affalé dans le canapé et une touuuuuuuuuute petite partie aux jeux Wii pour lesquels mon excitation de gamer est retombée aussi vite qu’un soufflé.
Quant aux portables, même si j’ai craqué pour chacune d’entre elle, je n’ai pas encore trouvé la console qui me fera lâcher la souris ou le pad. Mais elles constituent un excellent paliatif quand je suis loin du salon…