Tandis que la Xbox One se décide enfin à sortir officiellement en Belgique ce 5 Septembre, on ne peut pas dire que les exclus envahissent la console. Mais Microsoft va tirer une grosse cartouche avec Forza Horizon 2 qui s’annonce très réussi. Nous avons pu nous y essayer, voici nos impressions…

Forza Horizon, premier du nom, m’avait plutôt laissé un bon souvenir. Ce cross over en monde ouvert entre Forza et Need for Speed était parvenu à bien m’accrocher par un niveau de simulation plus élevé qu’il n’y parait et une réalisation aux petits oignons. On ne pouvait donc que s’attendre à découvrir encore mieux avec Forza Horizon 2 sur Xbox One.

Et au niveau réalisation, la baffe dans la figure fait mal. Sur Xbox One, le jeu est juste splendide. Les voitures brillent de mille feux, les décors se montrent détaillés et surtout on peut aller se balader à peu près partout (off road compris). Sur ce dernier point, je n’ai pas encore pu voir à quel point on pourra réellement couper les routes partout dans le monde ouvert (un peu comme The Crew le propose chez Ubisoft) mais dans la course que j’ai testée, l’effet couloir est totalement absent et on se retrouve vite à ravager les vignes et les champs des alentours.

Le cycle jour/nuit et la météo contribuent également à une très bonne sensation d’immersion. A ce sujet, l’orage qui a éclaté à la fin de la course m’a réellement bluffé. Les éclairs vrillent l’écran, le tonnerre vous arrache le casque des oreilles et une fois que la pluie s’abat, c’est le déluge.

Techniquement, Forza Horizon 2 se montre donc très abouti (et à première vue, nettement plus beau qu’un Drive Club de chez Sony mais attendons les versions finales pour juger ce point). Au niveau de l’ambiance, on retrouve un univers festivalier assez proche du premier épisode et qui n’est pas forcément ma tasse de thé. Heureusement, le jeu déménage vers le Sud de la France et l’Italie. On aura donc le plaisir de parcourir un environnement assez connu de par chez nous et même se balader sur des routes que l’on connait pendant nos vacances.

Niveau Contenu, Microsoft promet aussi monts et merveilles avec plus de 200 voitures, une customisation quasi illimitée, plus de 700 activités, une carte ouverte 3 fois plus grande que dans le premier épisode pour une bonne centaine d’heures de jeu au total. Même si je redoute une certaine répétitivité à la longue, on peut reconnaitre que Microsoft veut nous proposer de quoi nous occuper et c’est tant mieux.

Mais le plus gros défaut à mes yeux, c’est le pilotage ultra arcade qui semble être privilégié. Le premier Forza Horizon surprenait par son niveau de simulation pas trop arcade et qui dérivait clairement de son grand frère Forza Motorsport mais ici, je n’ai plus ressenti ce mix équilibré entre pilotage et fun. L’aspect arcade a vraiment pris le dessus. Les fans de gameplay à la Need for Speed seront aux anges (surtout qu’aucun NFS n’est prévu cette année chez EA) mais si rien ne change d’ici la sortie, ceux qui réclament un meilleur mix entre simulation et arcade resteront un peu sur leur faim.

Rien de dramatique non plus mais me voir piloter dans un champ de blé mon Aston Martin comme si j’étais sur de l’asphalte, ça me fait un peu mal au cœur. En contrepartie, Microsoft a assuré sur la partie spectacle parce qu’il faut avouer que débouler dans sa Lamborghini dans les vignes, ça fait son petit effet.

Pour conclure cette preview, Forza Horizon 2 m’est apparu comme l’un des plus beaux jeux de cette fin d’année. Techniquement très abouti avec un gameplay de monde ouvert toujours aussi passionnant. Il s’ouvre également à l’Off Road pour enfin se démarquer des routes fermées. Dommage que, pour l’instant, le jeu semble abandonner son affiliation avec Forza Motorsport en privilégiant l’arcade avant tout. Mais cela ne nous empêchera certainement pas d’avoir une tonne de fun à bord de nos impayables voitures de luxe.

Forza Horizon 2 sortira en exclusivité sur Xbox One et Xbox 360 le 3 Octobre prochain.