Le premier Dead Island avait connu un joli succès auprès du public, il faut dire que ce FPS qui nous mettait dans les baskets d’un survivant en pleine attaque de zombies avait son charme. Mais maintenant que son développeur, Techland, se consacre à Dying Light, Deep Silver réussira-t-il à trouver de bonnes idées pour relancer sa licence à succès ?
Une chose est sûre, Deep Silver n’a pas perdu la main pour produire des trailers qui frappent les esprits. Personne n’a oublié le superbe trailer de Dead Island avec son histoire filmée à l’envers et son côté très dramatique. Pour Dead Island 2, le ton est plus léger avec ce joggeur qui voit son monde sombrer dans l’épidémie de zombies au fur et à mesure de son footing. Beaucoup d’humour au programme et cela fait mouche.
Bien conscient que Dead Island est une licence à choyer, Deep Silver a confié la réalisation de sa suite à Yager, un studio qui a récemment signé Spec Ops : The Line, un jeu au scénario particulièrement soigné, ce qui laisse espérer que Dead Island 2 se verra doté d’un vrai scénario.
Premier gros changement, l’action ne se déroule plus sur une île mais en Californie. L’épidémie a, en effet, quitté l’île du premier épisode et la Californie est mise en quarantaine. Nous aurons donc le plaisir de massacrer du zombie sous le beau soleil de l’ouest américain en visitant principalement Los Angeles et San Francisco.
Deuxième gros changement, notre héros ne sera pas un survivant essayant de fuir l’île mais plutôt un immunisé qui vient en Californie pour s’amuser à tuer du zombie. A mon avis, on ne sera pas tout à fait bien dans notre tête… et c’est tant mieux. Le design des héros semble en tout cas à la hauteur des lieux de l’action et je pense que l’on prendra beaucoup de plaisir à les incarner. Chacun d’eux aura, comme par le passé, une spécialité depuis celui qui fait tout péter au bazooka au héros discret et silencieux qui préfère son arbalète.
A nos côtés, nous serons supportés par un PNJ non immunisé ainsi que son chat. Deep Silver est d’ailleurs très fier d’avoir été le premier studio à faire de la motion capture sur un chat. Ils ont dû beaucoup s’amuser, à mon avis.
Toujours au rayon nouveauté, on nous promet qu’aucun zombie ne ressemblera à un autre grâce à un moteur de génération de zombie totalement neuf. Les possibilités de création d’armes sont également revues et améliorées puisqu’il ne faudra plus trouver d’établi pour réaliser ses modifications. On verra également l’apparition des premières armes motorisées à base de tronçonneuses, de tondeuses à gazon et autres taille-haies mais bien entendu, ces armes feront du bruit et consommeront de l’essence, une denrée rare en zone infectée. Enfin, nous pourrons nous équiper de deux armes en même temps pour mieux défricher notre route.
Le multi-joueurs reste toujours au cœur du jeu puisque nous pourrons partager la map avec 7 autres joueurs avec lesquelles, on pourra librement entrer en concurrence ou au contraire coopérer.
La présentation se termine avec une démo basée sur un prototype de 2013 pour nous donner une idée de ce que sera Dead Island 2. Et là, on vous l’avoue, c’est un peu la douche froide. Bon, évidemment, le jeu est encore en plein développement mais ce qu’on nous a montré n’était pas très beau et ramait passablement. Bon, il reste encore pas mal de temps avant la sortie, on peut donc espérer que techniquement, les choses se mettent un peu mieux en place.
Par contre, ce qui était évident dans cette démo, c’est que les petits gars de Yager ont décidé de mettre le fun au coeur du jeu. Ainsi, il y a une quantité impressionnante d’exécutions contextuelles à admirer selon sa position face au zombie que l’on attaque et son arme. La plus marrante étant de faire décoller un zombie d’un bon coup de batte pour le terminer au shotgun alors qu’il retombe au sol. En tout cas, l’hémoglobine coule à flot.
Pour conclure, Dead Island 2 promet beaucoup de fun via un gameplay simplifié qui se veut encore moins réaliste que dans le premier jeu. Le ton est plus léger et on sent que les développeurs visent plutôt une ambiance Dead Rising que Resident Evil. Et en plus, Yager est réputé pour produire des jeux au scénario soigné, ce qui nous promet le meilleur. Maintenant, je vous l’avoue, la seule idée de massacrer du zombie à Los Angeles suffit pour me donner envie d’y jouer. Nous verrons bientôt comment Yager et Deep Silver vont réussir à maintenir le buzz autour de leur bébé.
ce qui manque au premier c’est les armes à feu, je n’ai vraiment pas aimé eliminer les zombie qu’avec des clé à molette ou des pieds de biches
moi je pense qu’il faut y aller d’étape par étape, je trouve que le jeu est bien comme il est avec toutes les conceptions, les scénarios, l’aventure, l’action quoi.