La série des WRC poursuit son bonhomme de chemin avec ce 4ème opus. Toujours développé par les italiens de Milestone, on nous avait promis (voir notre preview) monts et merveilles mais qu’en est-il de la réalité ?
Eh, bien une fois le discours marketing passé, il ne reste malheureusement pas grand-chose de plus que dans WRC 3. L’accent a bien été mis sur l’immersion du pilote dans le championnat du monde des rallyes puisque l’ancien mode carrière (fictif mais sympa) et l’ancien championnat du monde (réaliste mais soporifique) sont maintenant unifiés dans un seul mode ‘championnat du monde’ où l’on incarne un jeune pilote qui doit gravir échelon après échelon l’échelle du succès pour battre les plus grands champions de la discipline.
Et s’il faut retenir un seul changement positif, c’est bien celui-ci car l’immersion est bien plus intéressante qu’auparavant. On démarre par quelques courses d’apprentissage dans les catégories inférieures avant de se voir proposer un contrat pour une saison complète en fonction de nos résultats.
Finalement, on grimpe assez vite dans la catégorie reine et à moins de pousser l’IA au maximum, le jeu reste très facile. Il m’a d’ailleurs fait penser au récent Moto GP 13 du même développeur puisque le système de progression est très similaire, de même que les très dispensables mails du manager ou du directeur d’écurie entre deux courses.
L’effort d’immersion est donc bien présent mais il reste encore beaucoup de travail avant d’atteindre le niveau d’une production Codemasters. Par exemple, on peut introduire son prénom et son nom pour se sentir plus dans le bain, bonne idée sauf si votre nom est trop long (enfin plus de 8 caractères !!!) et du coup, l’immersion en prend tout de suite un coup. De même, on peut choisir d’associer à notre pilote, co-pilote et manager un visage. Et s’il est possible d’avoir une charmante (enfin tout est relatif) manageuse, impossible d’associer un visage de fille à son pilote ou co-pilote. Bonjour le sexisme !
Côté gameplay, on a toujours à faire à un jeu 99% arcade avec très peu de simulation. Contrairement à ce qui était annoncé, même avec toutes les aides retirées, j’ai eu beaucoup de mal à ressentir de vraies sensations de pilotages. La voiture glisse très peu et réagit au quart de tour. Et même sans ABS, sur de la boue, il faut vraiment freiner comme un bourrin pour bloquer les pneus. Donc, quel que soit votre niveau en jeu de rallye, je vous conseille de retirer toutes les aides pour vous amuser un minimum.
Et s’il vous prend l’envie de plonger dans les réglages, ce n’est pas mieux… Les réglages proposés sont assez complets mais très grossiers et finalement, on a du mal à réellement sentir si après un réglage, la voiture se pilote mieux ou pas… Et que dire de l’absence de choix des pneumatiques, une réelle aberration dans un jeu de rallye digne de ce nom.
Il reste quand même quelques points forts comme la licence WRC particulièrement bien exploitée avec ses 4 catégories : Junior WRC, WRC 3, WRC 2 et WRC avec pas moins de 65 voitures différentes et tous leurs pilotes officiels. Difficile de faire mieux si ce n’est de proposer enfin aux amateurs des spéciales un peu plus intéressantes même si on sent un réel effort dans ce domaine.
Autre amélioration : Un rallye est maintenant découpé en 3 journées et certaines spéciales se disputent à l’aube ou au crépuscule, ce qui apporte un peu de variété mais les spéciales ont quand même vite tendance à se répéter et si chaque rallye ou presque compte une spéciale plus longue que d’habitude (une bonne idée en soi), c’est tout simplement parce que les développeurs ont collé toutes les autres spéciales ensemble… Un peu facile. Où est le temps des années 90 et des spéciales de 45 kms des jeux de l’époque.
Tous ces défauts plombent bien sûr le jeu et c’est d’autant plus dommage que les italiens de Milestone ont eu aussi de très bonnes idées pour le joueur avide de simulation. Ainsi, les volants à 900 degrés (très rarement supportés) sont ici très bien mis en valeur et rien que pour cette fonctionnalité, j’ai certainement doublé mon temps de jeu sur ce titre.
De même, une vue supplémentaire interne est apparue spécialement pour les joueurs disposant d’un volant : la vue pare-brise. Ainsi, on ne voit plus un second volant à l’écran et comme on est plus proche de l’avant de la voiture, l’impression de vitesse équivaut à celle de la vue capot que j’affectionnais jusqu’ici. Deux excellentes idées qui rendent le jeu très agréable à jouer au volant. A noter quand même que le retour de force est par défaut sacrément costaud, n’oubliez pas de le réduire un peu si vous tenez à vos poignets.
Conclusion
WRC 4 est à peu de chose près le même jeu que WRC 3. Visuellement, les différences sont microscopiques et seul l’emballage WRC a été nettement amélioré par rapport au précédent épisode. Si on rajoute que seuls les possesseurs de volant trouveront leur bonheur dans le support des volants 900 degrés et la nouvelle vue associée, on peut vite comprendre que WRC 4 n’est pas indispensable si vous aviez déjà craqué pour WRC3.
Les autres pourront y trouver leur bonheur à condition de chercher un jeu très arcade qui ne mettra pas trop à contribution leur talent de pilote. Espérons que Milestone revoit une fois de plus sa copie de fond en comble pour une version Next Gen à venir car cet épisode s’avère finalement un peu décevant pour le fan de rallye que je suis.
Ma Note : 6/10
J’ai vu quelques vidéos au sujet du quatrième opus de WRC et je constate qu’il n’y a pas de grand changement. J’attends à voir plus de nouveauté dans ce jeu de course. D’ailleurs, je ne trouve pas vraiment de différence entre WRC 4 et les épisodes précédents.
je n arrive pas avoir les vibrations au volant dans mon jeux WRC4 j ai un volant F1 ou ce trouve les réglages j ai une PS3